Il faudra encore attendre pour voir réunis à la même table les belligérants syriens. La conférence de paix internationale prévue ce mois-ci à Genève est reportée à décembre sans qu’aucune date ne soit fixée. En cause : les divergences profondes entre les différents interlocuteurs. La participation de l’Iran, exigence de la Russie est un point de désaccord avec les Etats-Unis, l’Arabie Saoudite et l’opposition syrienne.
“Tous ceux qui ont une influence sur la situation doivent évidemment être invités à la conférence souligne Serguei Lavrov, le chef de la diplomatie russe. Cela inclut tous les voisins de la Syrie. Cela inclut presque tous les pays du Golfe persique, pas uniquement les pays arabes, mais aussi l’Iran “.
Autre point de blocage : l’avenir politique de Bachar al-Assad. Une partie de l’opposition syrienne réclame son départ comme préalable à sa présence à cette conférence.
Damas campe sur ses positions : le président syrien se maintiendra au pouvoir quoi qu’il arrive. Difficile dans ces conditions d’imaginer une transition politique en Syrie.
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