L'autorité régionale des transports va ouvrir 1 500 lignes de bus en Île de France à la concurrence. De nombreuses questions restent en suspens concernant le statut des salariés de la RATP qui passeraient dans une entreprise privée.
L'arrivée de la concurrence dans les bus de l'Ile-de-France aiguise les appétits des opérateurs de transport, mais certains acteurs contestent déjà les futures règles du jeu, jugées trop favorables à la RATP.
Ile-de-France Mobilités (IDFM) dépense actuellement 2,3 milliards d'euros par an pour faire rouler les bus de la région. Ceux-ci sont répartis en deux réseaux : celui de la RATP à Paris et dans la proche banlieue ; et Optile, qui emploie 10 000 personnes dans toute la grande couronne et dont l'exploitation est répartie en 140 contrats passés de gré à gré. Transdev en détient grosso modo la moitié, suivi par Keolis (filiale de la SNCF, 20 %) et la RATP (10 %, via des filiales).
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![Les bouleversements de la demande et de la concurrence dans les transports de voyageurs [Carine Berbon]](http://media1.woopic.com/api/v1/images/156%2Fv%2FU2Y6Z1aqw07lTx5bc%2Fles-bouleversements-de-la-demande-et-de-la-concurrence-dans-les-transports-de-voyageurs-carine-berbon%7Cx240?format=300x175&facedetect=1&quality=85)