L'Union Européenne renforce la protection des lanceurs d'alerte
par Kangai News
« Personne ne devrait risquer sa réputation ou son emploi » : l'Union Européenne renforce la protection des lanceurs d'alerte. Les ministres de la justice de l'Union européenne ont avalisé de nouvelles règles ce lundi 7 octobre, permettant, entre autres, une meilleure protection des lanceurs d'alerte, la mise en place de canaux de signalement efficaces et l'obligation pour les entreprises de réagir rapidement à la suite d'une alerte. Les ministres de l'UE ont adopté lundi 7 octobre une directive permettant de protéger les lanceurs d'alerte, qui pourront avertir l'opinion publique d'un scandale financier, sanitaire ou environnemental sans crainte de représailles. Le rôle de ces « whistleblowers » est à nouveau au cœur de l'actualité aux États-Unis, où un deuxième lanceur d'alerte vient de sortir du silence pour livrer des informations sur l'affaire ukrainienne à l'origine d'une procédure de destitution contre Donald Trump. Pour l'intérêt général Réunis à Luxembourg, les ministres de la Justice ont avalisé ces nouvelles règles, qui doivent être transposées par les États membres dans leur droit national dans les deux ans. « Personne ne devrait risquer sa réputation ou son emploi pour avoir dénoncé des comportements illégaux », a déclaré la ministre finlandaise de la Justice, Anna-Maja Henriksson, dont le pays assure la présidence de l'UE, citée dans un communiqué. Des Panama Papers à Cambridge Analytica, de Luxleaks au Dieselgate, une série de scandales ont été dévoilés par ces lanceurs d'alerte, soucieux de mettre au jour un délit ou une menace pour l'intérêt général. Certaines de ces personnes ont dû ensuite faire face à des pressions voire des poursuites en justice, comme Antoine Deltour, qui avait transmis avec un ex-collègue les documents à l'origine de l'affaire d'optimisation fiscale Luxleaks.
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