D’abord trouver une sortie de crise. Pour l’instant, la seule sanction décidée par l’Union européenne, c’est le gel des avoirs de 18 responsables de l’ancien régime de Viktor Ianoukovitch. La liste en a été publiée au Journal Officiel de l’UE juste avant le sommet européen de ce jeudi.
Outre Viktor Ianoukovitch lui même, sont notamment visés ses deux fils, l’ex premier-ministre Mykola Azarov, l’ex procureur général Viktor Pshonka, l’ex ministre de l’Intérieur Vitalii Zakharchenko, l’ex chef de l’administration présidentielle Andrii Kliuiev et l’ex ministre de la Justice Olena Lukash
Tous sont considérés responsables de violations des droits de l’Homme et de détournements de fonds public, jusqu‘à 37 milliards de dollars selon le nouveau pouvoir ukrainien.
Les Européens concrétisent ainsi des décisions prises le 20 février et le 3 mars à l’occasion de deux réunions des ministres européens des Affaires étrangères consacrées à cette crise. Elle avait initialement envisagé d’appliquer, en plus du gel des avoirs, une interdiction de visa pour voyager au sein de l’UE.
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