La situation aux portes de la Turquie est au centre d’une réunion extraordinaire de l’OTAN ce mardi à Bruxelles.
Cette rencontre se tient à la demande d’Ankara, qui a invoqué l’article 4 du traité de l’Atlantique nord autorisant un membre de l’OTAN à demander des consultations de ses alliés en cas de menace pour son intégrité territoriale.
“Il est juste et opportun de tenir aujourd’hui cette réunion pour traiter de l’instabilité aux portes de la Turquie et à la frontière de l’OTAN, a déclaré le secrétaire général de l’organisation Jens Stoltenberg. L’OTAN suit l‘évolution des événements de très près et nous assurons notre allié, la Turquie, de notre plus forte solidarité.”
Le président Recep Tayyip Erdogan a jugé ce mardi qu’il est “impossible de poursuivre le processus de paix avec ceux qui menacent l’unité nationale”.
Une allusion directe aux rebelles séparatistes kurdes du PKK contre lesquels Ankara a lancé une offensive de taille dans le nord de l’Irak, la semaine dernière,
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