L'OM monte en D1, enfin un retour au premier plan du football féminin ?

par La Provence

Le secret était bien gardé, ces derniers jours. Sans doute pour ne pas se porter la "guigne" et ne pas laisser l’impression que tout était déjà joué avant un dernier match ô combien important. Le mystère a finalement été levé peu avant 17 heures, sous un soleil de plomb qui le faisait encore plus briller. Oui, le trophée de champion de D2 avait bien fait le voyage jusqu’à Marseille, alors qu’il était également attendu à Lens, chez le leader. Les Nordistes, exemptes pour cette ultime journée après avoir validé leur montée en Arkema Première Ligue le week-end dernier contre Toulouse, étaient sans doute connectées sur la plateforme de la Fédération française de football pour suivre la rencontre entre l’OM et le Téfécé, en espérant un faux pas de leur dauphin. C’était sans compter sur la hargne de ces Olympiennes, déterminées à l’idée de signer un neuvième succès en autant de rencontres et à leur subtiliser le titre de champion sur le gong. Ce qu’elles ont fait en s’imposant 3-1, hier au Campus. "C’est un moment très important pour la fondation de cette nouvelle phase de la section féminine, on est très content car ce n’était pas évident il y a quelques mois, se réjouit le directeur général Stefano Petruzzo. C’est le résultat du travail de tout le monde, le coach, les joueuses, le staff, la direction, le président, Frank McCourt… le soutien a été incroyable. Pour recevoir, on doit donner et ce groupe a vraiment compris la signification de cette phrase. Elles n’ont rien lâché et c’est la position que l’OM mérite." Le match d’hier a parfaitement mis en valeur la (nouvelle) mentalité de cette équipe, qui avait tendance à douter dès le premier obstacle en début de saison. Cela aurait pu être le cas lorsque les Toulousaines, en infériorité numérique depuis la demi-heure de jeu, ont égalisé dès le retour des vestiaires grâce à Bironien (49), alors que Dona Scannapieco avait ouvert le score (10). Mais les joueuses de Frédéric Gonçalves, malgré des jambes qui semblaient plus lourdes que d’habitude, ont mis ce supplément d’âme qui a permis à Laura Bourgouin de marquer dans le but vide après un énorme travail de Mama Diop et Scannapieco (53). Puis, la fraîcheur du banc, cette fois-ci incarnée par Darlina Joseph, a permis de tuer le suspense (87).

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