L'OCDE fait le point sur
le coût de l'immigration.
L'Organisation de coopération et de développement économiques a mené l'enquête dans
25 États-membres entre 2016 et 2018 pour connaître l'impact et le coût de l'immigration dans ces pays.
Selon les résultats de cette étude, le rapport entre coût et bénéfice de l'immigration serait équilibré et profiterait même aux pays d'accueil.
Dans tous les pays, la contribution des immigrés sous la forme d'impôts et de cotisations est supérieure aux dépenses que les pays consacrent à leur protection sociale, leur santé et leur éducation, Extrait du rapport.
En France, la contribution nette des personnes nées à l'étranger au PIB est de 1,02% contre une moyenne de 1,56% pour le reste de la population.
Dans les pays où il y a eu beaucoup d'immigration récente et jeune, on aura une contribution plus positive, comme en Italie ou en Espagne. Et vice-versa. La France, elle, est dans une situation intermédiaire, Jean-Christophe Dumont, chef de la division Migrations de l'OCDE.
Selon l'OCDE, la participation des immigrés
est "plombées" par leur mauvaise intégration au marché du travail.
La contribution est positive, mais ça pourrait être beaucoup plus positif, Jean-Christophe Dumont, chef de la division Migrations de l'OCDE.
La politique d'intégration, ce n'est pas une dépense, il faut voir ça comme un investissement. Avec un retour sur investissement, Jean-Christophe Dumont, chef de la division Migrations de l'OCDE.
L'organisation mondiale détaille que les pays qui ont vu leur contribution budgétaire augmenter le plus sont ceux qui "ont attiré d'importants flux de migrants de travail, en particulier des migrants hautement qualifiés".
L'organisation mondiale détaille que les pays qui ont vu leur contribution budgétaire augmenter le plus sont ceux qui "ont attiré d'importants flux de migrants de travail, en particulier des migrants hautement qualifiés"
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