L'IVG étendue à neuf mois ? | 18/03/2021 | Désintox | ARTE
par Desintox
Retrouvez Désintox du lundi au jeudi, dans l'émission 28 minutes, à 20h sur Arte.Sur Facebook : https://www.facebook.com/28minutes/Sur YouTube : https://www.youtube.com/user/28minutesARTESur instagram : https://www.instagram.com/artedesintox/Sur Twitter : https://twitter.com/ArteDesintoxSur le site d'Arte : https://www.arte.tv/fr/videos/RC-014077/28-minutes/RC-016371/desintox/Une nouvelle loi permettant les avortements jusqu’à neuf mois de grossesse ? C’est l’intox lancée par le philosophe Michel Onfray samedi dernier. Invité sur le plateau de Laurent Ruquier, il déclare : « Il y a une loi qui a été votée entre le 31 juillet et le 1er août, qui rend possible les avortements d’enfants qui ont neuf mois. Ça s’appelle des infanticides. C’est ça être progressiste ? »Michel Onfray reprend en fait un raccourci déjà partagé cet été par les militants anti-avortement. Dans le projet de loi bioéthique adopté cet été, un amendement a été voté sur les IMG, les interruptions médicales de grossesse, pour préciser que la détresse psychosociale de la femme doit être prise en compte.Mais l’IMG ne doit surtout pas être confondue avec l’IVG, comme le fait Michel Onfray. La loi prévoyait déjà que l'IMG puisse être réalisée sans restriction de délai, contrairement à une interruption volontaire de grossesse (IVG) qui doit se dérouler avant la douzième semaine de grossesse.L'IMG est réalisée pour motif médical, si la poursuite de la grossesse «met en péril grave» la santé de la femme ou si le fœtus est atteint d'une affection « d'une particulière gravité reconnue comme incurable au moment du diagnostic ». Elle peut être réalisée jusqu'au terme. Jusqu’ici, les situations de détresse psychosociale étaient prises en compte mais, selon les partisans de l’amendement, il existait des divergences d’interprétation.Le texte aurait donc clarifié le droit. Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français explique depuis longtemps que le cadre juridique prévoyait déjà la prise en compte de la détresse psychosociale, depuis 2001. Mais qu’elle était inégalement appliquée sur le territoire
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