L’Iran a annoncé, samedi 23 septembre, avoir testé “avec succès” un nouveau missile d’une portée de 2 000 km. La télévision d’Etat a diffusé des images du lancement, sans toutefois préciser à quelle date il avait eu lieu.
Ce missile avait été présenté la veille, à l’occasion d’un défilé militaire à Téhéran marquant le déclenchement de la guerre Iran-Irak, en 1980. Le président Hassan Rohani en avait profité pour adresser un message à la communauté internationale.
“Nous allons, non seulement améliorer nos missiles, mais aussi renforcer nos forces maritimes, terrestres et aériennes, avait-il déclaré. Nous avons signé un accord avec des pays et, aussi longtemps que l’autre partie le respectera, nous le respecterons aussi pleinement.” “Que vous le vouliez ou pas, pour défendre notre patrie, nous ne demanderons la permission à personne”, avait-il souligné.
Le président iranien visait son homologue américain, Donald Trump, qui, mardi, à New York, à la tribune des Nations unies, avait accusé l’Iran de développer son programme de missiles pour alimenter des conflits militaires, notamment au Yémen et en Syrie. Le 15 octobre, Trump doit dire au Congrès s’il considère que l’Iran respecte ses engagements dans le cadre de l’accord de 2015 censé garantir le caractère strictement civil et pacifique de son programme nucléaire. Indiquer que ce n’est pas le cas ouvrirait la voie à des sanctions. Avant son élection, le président des Etats-Unis avait promis de “déchirer” cet accord.
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