Après l'incendie de l'usine Lubrizol, les Rouennais sont inquiets. D'après le préfet de Seine Maritime, la qualité de l'air est normale mais le doute persiste. Les habitants réclament plus de transparence.
À Rouen les quais de Seine sont presque déserts. Seuls quelques habitants bravent les odeurs d'hydrocarbure qui flottent encore deux jours après l'incendie de l'usine Lubrizol. Même constat dans les rues de la ville où les Rouennais sont très peu nombreux. Certains portent un masque de protection sur le visage. Le préfet de Seine Maritime assure qualité de l'air est normale mais ne parvient pas à convaincre les habitants inquiets. Plusieurs syndicats et associations écologistes réclament une transparence complète sur cet accident industriel. Ils appellent à manifester mardi 1er octobre à 18h devant le palais de justice.
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