L'industrie de la musique va mieux mais se plaint toujours
par Lopinionfr
>>> Articles évoqués dans la vidéo : La playlist PVNCHLNRS de Spotify, un enjeu de business et d’image : https://bit.ly/2vfi2YMLes maisons de disques dopées aux méthodes scientifiques : https://bit.ly/393dC5WSi le syndicat est prudent, c’est que si le business est revenu au niveau de 2010 il est encore loin de l’époque où tout le secteur se gavait comme on gave des oies pour faire du foi gras. A l’époque, c’est à dire en 2002, le chiffre d’affaires de cette industrie culminait à 1 milliard 432 millions d’euros. Autant dire un niveau exceptionnel qu’il sera tout de même compliqué d’atteindre de nouveau un jour nous risquons donc d’entendre les producteurs faire la moue encore quelques années. Mais si le monde de la musique retrouve des couleurs, c’est évidemment grâce au streaming. La France compte 7 millions 200 000 abonnés premium et 9 millions 400 000 utilisateurs. En additionnant ceux qui utilisent les services de musique en ligne sans abonnement, c’est un quart de la population française qui s’est mise au streaming, une franche réussite donc pour les Spotify, Apple Music et autre Deezer. Un essor auquel ce qu’on appelle la musique urbaine est loin d’être étrangère : elle représente 44% du top 200 des albums et 62% si on prend le top 200 des singles. Pourtant, ce matin, on a senti que les producteurs du Snep avaient en tête de minimiser la place prise par ce genre musical, très prisé par les jeunes. Lors de la présentation de ses résultats, le syndicat a plutôt voulu mettre en avant la diversité nouvelle des artistes écoutés sur les plateformes un phénomène dû à l’élargissement des consommateurs de streaming. Preuve en est : c’est Johnny Hallyday qui a été le plus écouté en France en 2019.
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