L'Espagne émet un nouveau mandat d'arrêt international contre Carles Puigdemont
par Kangai News
La justice espagnole a émis, lundi 14 octobre, un nouveau mandat d'arrêt européen et international contre l'ancien président régional catalan Carles Puigdemont, après la condamnation de neuf autres indépendantistes à des peines de prison pour la tentative de sécession de 2017. Carles Puigdemont est à nouveau visé par un mandat d'arrêt européen et international. Dans un communiqué, la Cour suprême a annoncé, ce lundi, que le juge Pablo Llarena, en avait émis un nouveau « pour les délits de sédition et détournements de fonds publics ». C'est en vertu de ces délits que la Cour a condamné, toujours ce lundi, son ancien vice-président Oriol Junqueras et d'autres dirigeants indépendantistes à des peines allant jusqu'à 13 ans de prison. Principal acteur de la tentative de sécession de 2017, l'ex-président de la Catalogne avait fui en Belgique pour échapper aux poursuites. En juillet 2018, le juge Llarena avait dû retirer un premier mandat d'arrêt international pour rébellion à son encontre et d'autres indépendantistes partis à l'étranger après une décision de la justice allemande favorable à Carles Puigdemont, arrêté quelques mois plus tôt en Allemagne. « Pronostic de responsabilité du fugitif » La justice allemande avait décidé de n'autoriser l'extradition de Carles Puigdemont vers l'Espagne que pour le délit de détournement de fonds publics et non pour rébellion. Elle avait en effet estimé que cette accusation n'était pas recevable en droit allemand car Carles Puigdemont « n'était pas le chef spirituel de violences » et parce que les violences ayant eu lieu en octobre 2017 au moment de la tentative de sécession « n'étaient pas d'une ampleur suffisante » pour justifier de telles poursuites. La justice belge elle aussi avait refusé d'appliquer le mandat d'arrêt européen mais apparemment pour vice de forme.
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