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L'escadron du Bataclan | Désintox | ARTE

Name: L'escadron du Bataclan | Désintox | ARTE
Uploaded: 2021-10-04T18:40:30+02:00
Duration: 1 min 35 s

par Desintox

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Retrouvez Désintox du lundi au jeudi, dans l'émission 28 minutes, à 20h sur Arte.Sur Facebook : https://www.facebook.com/28minutes/Sur YouTube : https://www.youtube.com/user/28minutesARTESur instagram : https://www.instagram.com/artedesintox/Sur Twitter : https://twitter.com/ArteDesintoxSur le site d'Arte : https://www.arte.tv/fr/videos/RC-014077/28-minutes/RC-016371/desintox/Dans les zones d’ombres des attentats du 13 novembre 2015 dont le procès se tient en ce moment, se niche une insistante rumeur, concernant un escadron de gendarmes mobiles. Sa hiérarchie lui aurait interdit d’intervenir à l’intérieur du Bataclan ; voire lui aurait demandé de quitter la salle de concert après y être rentré. C’est ce qu’affirmait en septembre sur Facebook la page du Rassemblement national de Mayenne.En mars 2019, un groupe d’opposants au gouvernement évoque ces gendarmes mobiles qui n’auraient « pas eu le droit d’intervenir ». Aux sources de cette histoire, un reportage de la chaîne Russia Today, vu plus de 70 000 fois sur YouTube depuis juin 2018. Un avocat y assure que les militaires auraient pénétré dans le Bataclan, sorti une otage, puis auraient reçu l’ordre de ne plus intervenir.Un article du Canard Enchaîné de novembre 2016, assurait également que ces gendarmes avaient progressé jusqu’au Bataclan avant de recevoir l’ordre de s’arrêter. L’article est régulièrement partagé depuis sa parution (original, site de gendarme, 2020), mais dans une édition plus récente, le Canard a légèrement changé de version.Et pour cause. Des membres de cet escadron de gendarmerie mobile confirment à Désintox qu’ils étaient à proximité des attentats de Paris le soir du 13 novembre, qu’ils ont bien sécurisé des sites, pris en charge des victimes et une femme échappée du Bataclan. Toutefois, ils ne se sont pas dirigés vers la salle de concert, n’y ont jamais pénétré, et n’ont donc jamais reçu l’ordre d’arrêter d’intervenir. Ils n’en avaient pas eu l’intention, et n’étaient de fait ni équipés, ni formés pour cela.