L'entente cordiale au procès Balkany : « Il n'y a pas de corruption »
par Kangai News
Le procès des époux Balkany se poursuit cette semaine à Paris. Mardi, les prévenus ont tous soutenu, les uns après les autres, qu'il n'y avait « pas de corruption » concernant le financement du riad de Marrakech. En se plongeant dans le méga-projet immobilier situé au cœur des accusations qui visent le maire LR de Levallois-Perret et un milliardaire saoudien, le procès des époux Balkany à Paris a réussi mardi la gageure de mettre tous les prévenus d'accord : « Il n'y a pas de corruption ». Après les débats - houleux - sur la propriété du riad de Marrakech dont les Balkany sont soupçonnés d'être les réels détenteurs, place à la question de son financement. Aux yeux de l'accusation, le prix de vente officiel de cette villa, 2,75 millions d'euros, a été payé par l'argent de la corruption : un cadeau à Patrick Balkany de l'homme d'affaires saoudien Mohamed Al Jaber, contre des délais de paiement supplémentaires pour un projet de tours jumelles à Levallois.
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