C’était un peu trop gros pour être vrai… Un auto-entrepreneur de l’Hérault s’est fait pincer pour son amour des belles voitures. Alors qu’il ne déclarait pas de revenus et touchait des allocations sociales, il roulait dans une belle Ferrari et possédait plusieurs autres engins de luxe. Forcément, cela a attiré le regard des contrôleurs du fisc…
Un auto-entrepreneur de Gigean (Hérault), sa femme et son fils ont été mis en examen pour travail illégal, fraudes sociales et blanchiment, comme le révèle France Bleu Hérault.
Alors qu’ils ne déclaraient pas d’impôt, cet homme et son épouse ont attiré l’attention de l’administration fiscale en raison de son train de vie, suite à un signalement en juillet dernier. Une enquête des contrôleurs du fisc a permis de constater cette anomalie entre les revenus déclarés et les jolis bolides en leur possession. Madame roulait en BMW d’un montant estimé à 90 000 euros alors que le mari, couvreur de métier en statut d’auto-entrepreneur (avec normalement des revenus plafonnés à 30 000 euros par an), avait lui une Ferrari.
Les enquêteurs ont rapidement constaté que le chiffre d’affaires réel de l’entreprise avoisinait le million d’euros en trois ans et demi. Le couple touchait pendant ce temps des allocations sociales… 36 000 euros par an pour le père et 13 000 pour la mère.
"C’était une entreprise familiale avec une déclaration fiscale de zéro euro mais le train de vie était très important" explique à nos confrères de France Bleu, Christophe Barret, le procureur de la République de Montpellier.
Les enquêteurs ont également saisi d’autres véhicules et des montres de luxe, mais aussi des téléviseurs, un bateau à gros moteur et de maroquinerie. Un total estimé, selon le procureur, à 270 000 euros.
Interpellé mercredi dernier par les forces du groupe d’intervention régionale, spécialisé dans la lutte contre l’économie souterraine, le couple risque jusqu’à 5 ans de prison.
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