Les bulletins d’un vote historique ont commencé à être dépouillés au Kurdistan Irakien. D’après les premiers chiffres de la Commission électorale, la participation ce lundi au référendum sur l’indépendance du Kurdistan a été de 78 %.
Les résultats ne devraient être connus que mardi soir, mais ils ne font pas de doute : le “oui” à la création d’un Etat kurde indépendant devrait largement l’emporter.
Quoi qu’il arrive, le scrutin, n’est pas reconnu par Bagdad. L’Irak refuse d‘être amputé de sa région nord et des terres voisines comme la province pétrolière de Kirkouk, inclue dans le référendum car peuplée de Kurdes.
Le Parlement irakien a décidé de déployer l’armée dans les régions disputées par le Kurdistan et le pouvoir central. Un couvre-feu a été décrété à Kirkouk lundi soir.
La Turquie, l’Iran et la Syrie, qui abritent également des minorités kurdes, ont condamné le référendum et menacé de prendre des mesures de rétorsion.
Les autorités régionales disent ne pas vouloir pas déclarer l’indépendance, mais utiliser les résultats du vote comme instrument de pression.
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