par MediaActuY
L'actualité est toujours explosive quand il s'agit du Bar Sakharov dans le IXe arrondissement de Lyon.
#Kalashnikov #grenade #barreSakharov
Cette majestueuse bâtisse du quartier de la Duchère offre une vue imprenable sur la capitale gauloise, où abondent les drogues. Car le bar est l'un des pôles de transactions de l'agglomération. C'est pourquoi les faits s'y multiplient, la violence et la dangerosité des armes utilisées augmentent dramatiquement.
Donc le dernier fait est que ce samedi soir, peu avant minuit. Dans ce qui n'a pas encore été déterminé, une fusillade a éclaté.
Selon nos informations, une a été utilisée, ainsi qu'une grenade offensive. Ce dernier n'est généralement pas mortel, mais il contient du TNT et ne doit pas être jeté en cas d'explosion, sinon les blessures graves, voire mortelles, seront punies. Des douilles d'AK-47 et une goupille de grenade ont été retrouvées sur les lieux, confirmant notre texte.
Le parquet de Lyon a ouvert une enquête sur la tentative de meurtre.
Le bilan fait froid dans le dos : 4 ados blessés. Trois sont des balles et la dernière est une grenade. Sont-ils directement liés au trafic de drogue ou en sont-ils une victime indirecte et se retrouvent-ils dans la colonie ?
Et surtout, pourquoi le travail de la police est-il si difficile alors que le bar Sakharov a bonne réputation ? Premièrement, parce qu'il n'y a pas de gros équipements, la police est la cible. Le déclencheur de la montée des violences reste les tirs d'armes automatiques sur les patrouilles de la BAC, qui ont été contraintes de riposter en octobre dernier.
Dans la foulée, le préfet du Rhône s'est rendu sur place lors d'une perquisition publique qui s'est soldée par une inspection infructueuse de l'espace public. Le tireur et son arme n'ont jamais été retrouvés.
L'automne dernier, le ministre de l'Intérieur lui-même soulignait que l'absence de caméras de vidéosurveillance ne facilitait pas les choses. Le maire Gregory Ducey ne semble pas pressé de faire avancer les choses. Son audit de la vidéoprotection à Lyon, débuté en 2020, est en lice pour le titre d'étude la plus longue de France.