Juncker reste soutenu par la grande coalition au Parlement européen
par euronews-fr
Après les journalistes, c’est devant les eurodéputés que Jean-Claude Juncker a dû se défendre. Mais s’ils sont nombreux à avoir réclamé une enquête approfondie sur cette affaire, centre-droit et centre-gauche ont fermement soutenu le président de la Commission. L’extrême-gauche européenne ne tente pas moins de réunir les 76 signatures nécessaires pour réclamer une motion de censure.“ Le Parlement européen n’est pas un tribunal. Nous sommes une instance politique qui donne la confiance et qui peut la retirer, a rappelé Malin Björk de la Gauche unitaire européenne. Nous avons vu cet homme politique défendre les privatisations et les coupes sociales. Et comme si ce n‘était pas assez, nous avons droit maintenant à l‘évasion fiscale. Cela convient peut-être à la Commission Juncker, mais nous devons montrer que nous désapprouvons cela. “Dans le camp des anti-européens, l’occasion était trop belle pour la laisser passer. Mais contrairement aux nombreux eurodéputés qui appellent à tirer les leçons de cette affaire en faisant pression pour une harmonisation fiscale, les souverainistes s’en tiennent à la rhétorique du rejet. En première ligne, l’Italien Beppe Grillo. “ Par qui a-t-il été élu ? Qui n’a nommé ? On a un président de la Commission qui a longtemps été ministre des Finances d’un paradis fiscal et qui propose maintenant un enfer fiscal “, s’est-il écrié lors d’une conférence de presse.En fin de semaine, c’est dans le cadre du G20 que se poursuivra le débat sur l’optimisation et l‘évasion fiscale.
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