Ses premiers mots étaient très attendus depuis sa nomination pour succéder à Anders Fogh Rasmussen à la tête de l’Otan. Jens Stoltenberg, l’ex-Premier ministre norvégien, est le 13ème secrétaire de l’Alliance atlantique et premier patron de l’Otan à être issu d’un pays frontalier avec la Russie sur fond de nouvelle guerre froide en Ukraine.
“Nous avons besoin de voir des changements clairs dans l’action de la Russie, un changement qui atteste de sa conformité avec le droit international. Mais nous avons également souligné lors de notre dernier sommet au Pays de Galles que nous aspirons toujours comme nous l’avons fait pendant de nombreuses années à avoir des relations constructives et de coopération avec la Russie”, affirme Jens Stoltenberg, nouveau secrétaire général de l’OTAN.
Une coopération qui est pourtant interrompue sur le plan militaire et civil depuis avril dernier. Le conseil Otan-Russie, l’organe de consultation politique crée en 2002 est lui dans un “profond coma” reconnaît également un haut responsable de l’Alliance atlantique.
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