Actu en vidéo

Jean-Luc Mélenchon soutien de Marine Le Pen ? | Désintox | Arte

Name: Jean-Luc Mélenchon soutien de Marine Le Pen ? | Désintox | Arte
Uploaded: 2022-04-06T18:40:30+02:00
Duration: 1 min 39 s

par Desintox

Signaler

Retrouvez Désintox du lundi au jeudi, dans l'émission 28 minutes, à 20h sur Arte.Sur Facebook : https://www.facebook.com/28minutes/Sur YouTube : https://www.youtube.com/user/28minutesARTESur instagram : https://www.instagram.com/artedesintox/Sur Twitter : https://twitter.com/ArteDesintoxSur le site d'Arte : https://www.arte.tv/fr/videos/RC-014077/28-minutes/RC-016371/desintox/Un article qui fait du bruit. Le 30 mars, Ouest-France publie cet article sur son site : « Mélenchon n’exclut pas de soutenir Le Pen au second tour en cas de duel avec Macron. » Problème, et de taille : Jean-Luc Mélenchon n’a jamais dit ça. Sur quoi se fonde Ouest-France ? Une dépêche AFP titrée : « Mélenchon ferait une consultation de sa base en cas de duel Macron-Le Pen. » Dépêche qui reprend les propos du patron des Insoumis, dans une interview au Télégramme : « 310 000 personnes parrainent ma candidature. Donc le soir du premier tour, on leur demandera ce que l’on fait pour le deuxième tour ».Ouest-France a rapidement corrigé son article. Auprès de l’AFP, la direction a indiqué : « C’est une erreur qui a été commise dans le titre. Le titre ne correspondait pas au corps du texte, qui lui était juste. » Côté Insoumis, l’entourage de Jean-Luc Mélenchon confirme à Desintox que le candidat « n’a jamais dit ça ». À la question d’une option « voter Marine Le Pen » dans la consultation, voici ce qu’on nous répond : « Jamais. Pas une voix à l’extrême droite ».Le 31 mars, Manuel Bompard, directeur de campagne LFI, avait déjà précisé qu’en 2017, une consultation en vue du second tour avait eu lieu, « et que l’option du vote pour l’extrême droite n’existait pas. Dans ce cas de figure, les modalités de consultation seront les mêmes ». À savoir : « ne pas voter », « voter blanc », ou « voter Emmanuel Macron ». Mais sur les réseaux, comme souvent, le démenti a beaucoup moins circulé que l’article original. À tel point qu’un journaliste de Ouest-France a lancé un appel à l’aide pour signaler les tweets relayant la capture d’écran de l’article erroné.