Jean-Luc Mélenchon. Perquisitions chez le chef de file de la France Insoumise et au siège du mouvement.
par Kangai News
Jean-Luc Mélenchon. Perquisitions chez le chef de file de la France Insoumise et au siège du mouvement. Une perquisition avait eu lieu le matin, mardi 16 octobre, chez Jean-Luc Mélenchon. Le leader de la France insoumise l'a annoncé sur sa page Facebook. D'autres avaient lieu au siège de la France insoumise, au Partis de gauche et chez des collaborateurs, dans le cadre des enquêtes préliminaires sur les assistants parlementaires européens et les comptes de la campagne de 2017. « Nous sommes perquisitionnés. Chez tout le monde », a annoncé Jean-Luc Mélenchon, ce mardi 16 octobre. Dans une vidéo que le leader de la France insoumise a filmée et diffusée en direct sur Facebook, on le voit au premier plan avec, derrière lui, des hommes et des femmes dans un appartement. Jean-Luc Mélenchon liste les perquisitions qui, selon lui, étaient en cours ce mardi dans son entourage : chez la secrétaire générale du groupe, « mes anciens assistants » et « ceux d'aujourd'hui », au siège du Parti de gauche, au siège du mouvement France insoumise. « Je vous demande de ne pas avoir peur », ajoute le député, à l'adresse de ses soutiens. « Nous ne méritons pas un déploiement pareil. On dirait l'arrestation d'un gang », poursuit-il. Assistants parlementaires et comptes de campagne Ces perquisitions sont menées dans le cadre de deux enquêtes préliminaires, selon franceinfo qui cite une source proche du dossier. L'une d'elle porte sur les soupçons d'emplois fictifs d'attachés parlementaires au Parlement européen, à l'instar de celle qui touche le Front national (devenu Rassemblement national). La seconde enquête a été ouverte en mai au sujet des comptes de campagne de Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle de 2017. « Dites partout que ceci est un acte politique, c'est une agression politique. Ils ne vont pas aller au siège d'une autre personne qui a une enquête préliminaire », dit aussi Jean-Luc Mélenchon, en référence à l'enquête ouverte par le parquet de Lyon sur le rôle de la ville et de la métropole dans l'organisation et le financement de la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron. « Non, ils viennent chez moi pour une enquête préliminaire sur mes assistants de députés européens sur la base de la dénonciation d'une femme d'extrême droite », poursuit-il. « Pour cette fameuse histoire de comptes de campagne, je n'ai rien à craindre j'ai demandé que tous mes comptes de campagne soient réexaminés ». « Je n'ai peur de personne, ces gens-là peuvent envahir ma maison, les locaux de mon parti et de mon mouvement ils ne me font pas peur nous n'avons rien volé nous sommes honnêtes », dit-il, en passant son écharpe tricolore de député.
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