Jean-Luc Mélenchon lance une pétition pour un « conseil de déontologie du journalisme »

par Ça Zap - Zapping TV

Jean-Luc Mélenchon lance une pétition pour un « conseil de déontologie du journalisme ». Le leader de La France insoumise est remonté contre les journalistes, estimant qu'il a été piégé par France 2 lors de l'Émission politique où il était invité jeudi dernier. Jean-Luc Mélenchon vient de lancer une pétition sur Internet réclamant la création d'un « conseil de déontologie du journalisme » pour sanctionner « les menteurs, les tricheurs, les enfumeurs ». Le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a lancé mardi une pétition pour la création d'un « conseil de déontologie du journalisme » qui serait « un recours pour faire respecter (le) droit à une information objective ». Après son passage jeudi dernier à l'Émission politique de France 2, le président du groupe LFI à l'Assemblée nationale avait accusé lundi la chaîne publique de lui avoir tendu un « traquenard médiatique » et plaidé pour la création d'un « tribunal professionnel » des médias pour sanctionner symboliquement « les menteurs, les tricheurs, les enfumeurs ». Relevant dans le texte de la pétition, postée mardi en son nom sur la plate-forme change.org, que les « médias et la presse jouent un rôle majeur dans la vie démocratique (mais) ont aussi le pouvoir de façonner le débat public », M. Mélenchon a estimé que « les fautes déontologiques » dont s'est, selon lui, rendu coupable France 2 à son égard « sont récurrentes dans cette émission » et « d'une façon générale ». « Un manque en République » « Les citoyens n'ont aucun moyen d'obtenir une rectification publique en cas de mensonge ou de duperie médiatique », regrette-t-il, rappelant que « cela ne fait pas partie des missions du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel ». « C'est un manque en République », tranche le député des Bouches-du-Rhône, ajoutant qu'un tel conseil existe en Belgique. « Tous les citoyens belges peuvent saisir cet organe en cas de manquement à la déontologie dans un reportage, une émission ou un article. Le média responsable est alors obligé de publier un rectificatif », détaille-t-il. Pour la France, les quelque 4 600 signataires peu avant 14 h réclament qu'il soit composé de « représentants des usagers des médias et de représentants des journalistes, y compris les précaires et pigistes ». « Ainsi, les citoyens disposeraient d'un recours pour faire respecter leur droit à une information objective », ajoutent-ils.

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