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Jean Echenoz : "Je ne crois pas que mon livre soit engagé. Ce n'est pas parce qu'on met en scène des personnages qui sont du monde politique qu'on prend une position particulière."

par franceinter

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Jean Echenoz, écrivain, est l'invité du grand entretien d'Hélène Roussel à 8h20. Plus d'informations sur : https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-02-janvier-2020

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Jean Echenoz : "Je ne crois pas que ce soit une parodie de polar ! C'est un roman noir, que je peux traiter avec un peu de distance qui donne cette impression, mais je suis très fidèle au roman noir."
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Jean Echenoz : "Pourquoi serait-on obligé, sous prétexte qu'on fait des choses publiques, de donner un avis qui risque de ne pas être intéressant ?"
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Haïm Korsia : "Moi je me bats pour répondre à cette peur, à ce sentiment diffus qu'on ne veut pas de nous. Ni contre l'islam, ni contre nous, ce racisme n'est acceptable."
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Haïm Korsia : "Je ne suis pas un fervent partisan du voile, mais quand une maman prend de son temps pour accompagner des enfants en sortie scolaire, on va pas venir les embêter en leur imposant un comportement, d'autant qu'elles ne sont pas prosélytes"
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Haïm Korsia : "Je crois qu'on s'est habitués à une forme d'antisémitisme présente ; il faut que collectivement la société se ressaisisse"
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Haïm Korsia : "L'extrême-gauche porte une forme d'antisémitisme qui s'appelle l'antisionisme. Systématiquement, arrive la question d'Israël : en quoi vous voyez que je suis lié à Israël si ce n'est par le fait que je sois juif ?"
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Haïm Korsia : "Les dégradations de tombes, c'est insupportable ; mais les Alsaciens, des voisins, se sont dressés pour dire 'on va garder nos cimetières', sans être juifs"
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Jean Echenoz : "Ce sont des choses qui remontent aux mouvements des années 70. Il y avait des choses, au nom d’une certaine liberté, qui étaient intolérables mais qui passaient."
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Jean Echenoz : "Je ne crois pas que ce soit une parodie de polar ! C'est un roman noir, que je peux traiter avec un peu de distance qui donne cette impression, mais je suis très fidèle au roman noir."
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Jean Echenoz : "Un livre, c'est à chaque fois relancer les dés, on ne sait pas ce qui va sortir. Se prendre au sérieux, ce serait s'empêcher d'avancer."
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Jean-Baptiste Djebbari : "Le pass sanitaire n'est pas un pass vaccinal. Le QR code n'est que vert ou rouge, le contrôleur ne connaîtra pas votre statut médical."
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Jean-Baptiste Djebbari : "Aujourd'hui, 10% des voitures vendues sont électriques. On estime qu'en 2030 ce sera 50% de ces véhicules qui seront à batterie électrique."
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Jean-Baptiste Djebbari : "Une mesure doit être applicable. Les trains longue distance, c'est 400 000 personnes par jour. Si on ajoute tous les trains, c'est plusieurs millions de personnes."
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Jean-Baptiste Djebbari : "La philosophie c'est de pouvoir continuer à concilier les déplacements des vacances et l'incitation à la vaccination."
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Jean-Baptiste Djebbari : "Nous avons une semaine de rodage, de pédagogie et de souplesse. L'idée c'est que cette procédure doit d'abord susciter l'adhésion, on l'a vu pour le port du masque."
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Jean-Baptiste Djebbari : "Nous sommes dans une quatrième vague qui est active, le principe de précaution en la matière c'est que c'est bien d'avoir le port du masque dans les transports et d'étendre le pass sanitaire aux transports longue distance."
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Haïm Korsia sur l'affaire Sarah Halimi : "Il suffira de dire que quelqu'un qui fait quelque chose d'incompréhensible est fou à ce moment, et donc pas pénalement responsable."
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Pascal Perrineau : "Macron a bien précisé : je suis et de droite et de gauche. [...] Une gauche qui s'assume comme sociale libérale, ce qui un tempérament très peu présent dans la gauche française historiquement."
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Pascal Perrineau, politologue : "Il y avait depuis la fin de 2017 un anti-macronisme léger, light ; avec le mouvement des gilets jaunes, ça s'est durci"
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Pascal Perrineau : "Ils vont être obligés de négocier s'ils veulent en sortir par le haut : ni l'acteur syndical ni l'acteur étatique n'a intérêt à jouer la seule stratégie du pourrissement"
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Pascal Perrineau : "La scène locale est très différente de la scène nationale, surtout pour ces municipales"
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Pascal Perrineau : "C'est une démocratie qui n'est pas très mature, qui manque de cette qualité décisive : dialoguer avec des adversaires. Les adversaires ne sont pas des ennemis dans une démocratie."
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Jean Echenoz : "Un livre, c'est chaque fois relancer les dés, on ne sait pas ce qui va sortir"
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Pascal Perrineau : "On le sait depuis Tocqueville : l'égalité est une passion française. On le voit bien dans le mouvement des gilets jaunes ou dans celui contre la réforme des retraites."

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8 juillet 2024 - lequipe

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