Jean-Christophe Cambadélis : "[Cahuzac] Il ne faut pas qu’une faute individuelle produise une crise générale du régime"
par publicsenat
L'invité politique Le 4 avril à 8h15 sur Public Sénat et Radio Classique, Jean-Christophe Cambadélis, député de Paris et Vice-président du Parti socialiste européen Invité de Michael Szames et Guillaume Durand Extraits A propos de l’affaire Cahuzac : « Après l’étonnement et la colère, il faut appeler au calme et au discernement. Il ne faut pas qu’une faute individuelle produise une crise générale du régime. (…) Il n’y avait aucun moyen légal de savoir. (…) Je ne pense pas qu’un remaniement soit nécessaire. Qui est responsable ? Ce n’est pas le Premier ministre. Une dissolution ? Les parlementaires n’y sont pour strictement rien. Je ne pense pas que la solution soit dans l’agitation tous azimuts. Je pense que le Président de la République a raison d’avoir beaucoup de sang froid. Il faudra traiter ces problèmes là à froid. (…) » A propos du quinquennat de François Hollande : « Il y a des éléments aussi importants sinon plus dans la vie économique et sociale française. (…) Je pense que la situation française est plombée non par les affaires, mais par le chômage, parce que les Français estiment que leurs dirigeants politiques ne sont pas capables de régler ce problème essentiel qui touche à leurs vies quotidiennes. (…) Il faut continuer sur la modernisation économique et sociale. Je pense que la situation européenne peut se retourner mais on est quand même confronté à une difficulté en Europe, c’est la politique menée par les droites européennes. » A propos de la commission d’enquête parlementaire proposée par Jean-Louis Borloo : « Dans notre constitution, le pouvoir parlementaire ne peut pas se substituer à la justice. » A propos d’Edwy Plenel : « A force de vouloir faire du story-telling, on invente n’importe quoi. Je ne vois pas comment un compte ouvert douze ans avant que Dominique Strauss-Kahn rentre dans l’espace politique français serait la base de son financement. (…) On ne peut pas reprocher à Pierre Moscovici à la fois d’avoir mené une enquête et dire qu’il ne fallait pas la mener.»
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