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Ivan Jablonka répond aux questions d'Ali Baddou

par franceinter

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L'auteur de "Laëtitia ou la fin des hommes" (prix Médicis 2016) fait aujourd'hui paraître "En camping-car"aux éditions du Seuil, qui raconte ses vacances familiales en combi Wolkswagen : "Sans doute le moment de mon enfance où j'ai été le plus heureux, le plus libre".

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Pierre Rosanvallon, historien et sociologue : "A l'origine, le terme de populisme avait été inventé par des ennemis des régimes latino-américains. Aujourd'hui, ceux-là même qu'on accusait de populisme disent revendiquer ce terme."
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Didier Fassin : "Les violences policières ont une définition légale restrictive : ça ne prend en compte que les violences physiques injustifiées ou disproportionnées. "
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Eric Morvan, directeur général de la police nationale : "Tout s'est passé comme prévu (...) ce qui prouve que dans ce pays, lorsque les choses sont organisées, déclarées, on est capable de manifester avec des mobilisations très importantes."
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Didier Fassin : "Les femmes ont une espérance de vie plus longue que les hommes (...) mais il y a un hiatus entre quantité et qualité de vie."
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Adèle Haenel : "Le regard masculin a été pendant très longtemps associé à un regard neutre, parce que l'immense majorité des films sont produits par des hommes qui regardent des femmes."
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Adèle Haenel : "Le film est féminin car le casting et l'équipe technique sont majoritairement féminins, mais il est aussi féministe au sens romanesque du terme."
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Didier Fassin : "On voit bien qu'il y a une tension entre les ONG qui ont tendance à insister sur la dimension de réfugiés, et les gouvernements qui ont tendance à parler de migrants. J'essaie de parler d'exilés"
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Adèle Haenel : "Pour une fois, je n'étais pas stressée de voir les scènes d'amour du film : cette sensualité ouvre des nouveaux espaces de pensée et d'imaginaire"
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Eric Morvan, directeur général de la police nationale : "Aujourd'hui, est rejetée l'idée même d'un usage légitime de la force. Je ne dis pas qu'il n'y a pas des dérapages, mais on voit aujourd'hui qu'il y a une remise en cause de ce principe"
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Patrice Spinosi sur l'état d'urgence sanitaire : "Je suis vigilant pour les lois d'aujourd'hui, et très inquiet pour la suite"
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Ursula Von der Leyen : "Le plan de relance doit avoir une envergure historique : il est important que tous les pays soient derrière ce plan. On arrive à avoir une unité sur la structure, il y a des discussions sur le chiffre."
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Caroline Fourest : "Nous vivons une vraie uniformisation des luttes. C'est à la fois très excitant et à la fois un peu strérilisant : on est en train d'importer une vision de la culture de l'antiracisme et du féminisme qui n'est plus qu'américaine."
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Vincent Dedienne : "Il y a plein de sujets qui sont des détails dans ma vie : je n'ai pas de problème ni avec l'adoption, ni avec l'homosexualité. Et paradoxalement, c'est une question qui revient toujours."
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Costa Gavras : "J'ai été interpellé par le drame qu'ont vécu les Grecs pendant la crise, et qui continue aujourd'hui".
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Caroline Fourest : "Mieux vaut la recontextualisation que la censure. Quand on sait que la tendance actuelle est quasiment à la purification de la culture, cette recontextualisation est un moindre mal peut-être nécessaire."
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Vincent Cassel sur le film "Hors Normes" : "J'ai accepté tout de suite la proposition de jouer le rôle, avec Reda Kateb, de ces deux mecs, qui existent vraiment, qui sont des figures très intéressantes, presque des saints."
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Costa Gavras : "Les metteurs en scène parlent de plus en plus de la société : et qu'y a-t-il de plus politique que la société et les rapports entre les hommes et les femmes ? Aujourd'hui, tout est politique".
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Caroline Fourest : "Il y a plus urgent que de déboulonner des statues. Ce serait souhaitable d'ériger de nouvelles statues en hommages aux héros et héroïnes des luttes pour l'émancipation."
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Vincent Dedienne : "Le spectacle "La Carpe et le Lapin" n'est pas une pièce avec une narration, c'est un spectacle un peu hybride. On s'est dit qu'on n'allait rien dire, parce que ça n'arrive jamais de rien savoir sur un spectacle ou un film."
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Vincent Cassel : "Quand on joue avec des gens touchés par l'autisme, ce sont eux qui donnent le timing : ils disent ce qu'ils veulent, quand ils veulent, on sort du schéma classique des plateaux, pour le mieux"
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Stéphane Bern : "La culture est ce qui nous sauvera. Le tourisme patrimonial de proximité dope l'économie locale."
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Vincent Cassel : "Je ne connaissais rien à l'autisme, et après ma première période aux côtés des associations et des enfants autistes, j'en suis sorti bouleversé, j'avais un doute sur le fait de faire une comédie"
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Joann Sfar : "Je suis terrifié par les gens qui ont monté le son sur la dispute politique. Il y a Zemmour, mais il n'est pas le seul. On ne peut pas traiter avec cette violence les questions identitaires."
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Yann Barthès parle du départ d'Ali Baddou et Maitena Biraben

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