Italie : polémique avant l'envoi de soldats près de la frontière russe
par euronews-fr
L’annexion de la Crimée par la Russie en 2014 a ravivé les tensions avec l’Otan. Depuis, l’Alliance atlantique a annoncé le renforcement de sa présence dans les pays baltes ainsi qu’en Pologne. Un renforcement jugé incontournable pour le secrétaire général de l’Otan. Jens Stoltenberg était en visite officielle vendredi à Rome. La Russie installe des missiles à capacité nucléaire aux portes de l'Otan https://t.co/d9mjSOsX7h LePoint pic.twitter.com/UX3nl98JJw— L'important (Limportant_fr) 8 octobre 2016 Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’Otan : “Ces dernières semaines, la Russie a déployé un système de missiles plus près des frontières de l’Alliance qui pourraient transporter des ogives nucléaires. Les alliés sont très inquiets face à cette situation. Nous allons continuer à poursuivre notre politique de défense forte alliée à un dialogue politique”. Armée turque 406 000 hommes France 207 000 Italie 182 000 Allemagne 180 000 (chiffres Otan/Washington Post) pic.twitter.com/d5hZDg3asT— Gilles Klein (@GillesKLEIN) 15 juillet 2016 L’Italie enverra notamment 140 soldats en Lituanie pour compléter les bataillons qui vont être déployés sur place. Un déploiement très critiqué dans le pays. Le ministre des affaires étrangères de Matteo Renzi a dû s’expliquer. Paolo Gentiloni, ministre italien des Affaires étrangères : “Cela n’a absolument rien à voir avec ce qui s’est passé ces dernières semaines et ces derniers mois. C’est une décision qui a été prise et annoncée il y a six mois”. Cette déclaration qui n’a pas calmé la bronca en Italie. A droite comme à gauche de nombreuses voix se sont élevées pour critiquer l’envoi de ces militaires. Un geste jugé dangereux et inamical vis-à-vis de la Russie. Moscou a fait savoir que cette décision allait créer de nouvelles divisions en Europe. Avec Agences
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