Après son putsch, Matteo Renzi pourrait devenir le nouveau Premier ministre de l’Italie dès ce week-end. Le fougueux maire de Florence a deux particularités : il est sur le point d‘être le plus jeune chef de gouvernement d’un pays de l’UE, mais aussi le troisième Italien, d’affilée, à parvenir à ce poste, sans élections.
Derrière les murs du Quirinal, se déroulent d’intenses tractations. Le président Giorgio Napolitano espère boucler d’ici ce soir ses consultations, avec les principaux partis politiques. Silvio Berlusconi a fait sa réapparition, représentant le principal parti de droite. Le mouvement 5 étoiles et la Ligue du nord ont décliné l’invitation.
Giorgio Napolitano a accepté la démission présentée par
Letta, mis en minorité au sein de son parti jeudi. Il sera resté 10 mois à la tête de l’Italie. Débarqué par Matteo Renzi, dont la manoeuvre inquiète les Italiens. Selon les sondages une majorité désapprouve.
Critiqué pour sa lenteur à implanter des réformes, Enrico Letta s’en va pourtant sur une bonne nouvelle pour l‘économie : L’agence de notation Moody’s a maintenu la note de dette souveraine de l’Italie à Baa2, mais relevé sa perspective, de négative à stable.
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