Isère. L'homme soupçonné d'avoir foncé sur des militaires interpellé à Grenoble.
par Ça Zap - Zapping TV
Isère. L'homme soupçonné d'avoir foncé sur des militaires interpellé à Grenoble. C'est à proximité de la caserne de Varces-Allières-et-Risset, en Isère, que les faits se sont déroulés ce jeudi matin. Aux alentours de 8 h 15, un homme a menacé verbalement des militaires avant de tenter de foncer sur un deuxième groupe de militaires qui faisaient un footing avec sa voiture. Personne n'a été blessé. L'homme, qui a pris la fuite, a été interpellé ce midi à Grenoble. Les faits se sont déroulés après 08 h. L'homme, dont les motivations étaient encore inconnues, a tenté de renverser des militaires de la 27e brigade d'infanterie de montagne, clairement identifiables comme des militaires, avant d'en insulter d'autres puis de prendre la fuite, selon des sources proches du dossier. « Aux alentours de 8 h 15, il a menacé verbalement six ou sept militaires qui faisaient un footing, à la sortie du quartier militaire de Reyniès à Varces. Il a insulté un deuxième groupe de militaires qui sortaient faire un footing et qui l'ont perdu de vue. À leur retour, il leur a foncé dessus. Les militaires ont réussi à remonter sur le trottoir sans être écrasés. Les gendarmes ont bouclé la zone et ont lancé les poursuites et côté militaire nous avons renforcé le périmètre de sécurité », a précisé le colonel Benoît Brulon, porte-parole de l'Armée de Terre. Une autre source militaire a précisé sur place que les militaires ayant échappé à la voiture étaient quatre soldats du 7e bataillon de chasseurs alpins. Ils sont actuellement entendus à Grenoble par l'antenne locale de la direction interrégionale de la police judiciaire de Lyon. L'homme « accompagné d'une passagère » L'antenne de Grenoble de la direction interrégionale de la police judiciaire de Lyon a été saisie. Le fugitif était activement recherché dans le sud de l'agglomération grenobloise. Ce midi, une source proche du dossier a indiqué que l'homme suspecté d'avoir foncé sur des militaires a été interpellé à Grenoble. L'homme, qui conduisait une Peugeot 208 était « accompagné d'une passagère », indique la cellule de communication du gouverneur militaire de Lyon. Le véhicule était doté d'une fausse plaque d'immatriculation, selon le parquet de Grenoble. « Il semble qu'il y avait manifestement une vive rancœur envers les militaires », a commenté le parquet, sans plus de détails. La police judiciaire de l'Isère saisie Les motivations de l'homme ne sont pas connues pour le moment. À la préfecture de l'Isère, on déclare ne pas savoir « s'il s'agit d'une embardée involontaire, une façon de chercher à impressionner les militaires ou un geste délibéré ». Le procureur a saisi la police judiciaire de l'Isère et une enquête de flagrance pour tentative d'homicide a été ouverte par le parquet de Grenoble, le parquet antiterroriste n'étant pas saisi. Vers 11 h, deux militaires en arme gardaient l'entrée de la caserne, située face à la prison de Varces, le long d'une route à deux fois deux voies, a constaté une journaliste de l'AFP. Cette caserne accueille l'état-major de la 27e BIM, le 93e régiment d'artillerie de montagne (RAM) et le 7e bataillon de chasseurs alpins (BCA), soit près de 2 000 hommes et femmes. Cette agression survient près d'une semaine après l'attaque djihadiste dans l'Aude qui a fait quatre morts, dont Arnaud Beltrame, l'officier de gendarmerie qui s'était livré à la place d'un otage. Les obsèques des victimes ont lieu jeudi à Trèbes et Carcassonne. En août dernier, une voiture avait foncé sur des militaires de l'opération Sentinelle à Levallois-Perret en banlieue parisienne, faisant six blessés. Le parquet anti-terroriste avait été saisi et le suspect interpellé quelques jours plus tard dans le nord de la France.
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