L’accord nucléaire de juillet 2015 a été au coeur du deuxième débat pour la présidentielle iranienne du 19 mai prochain. Si aucun des six candidats n’a remis en cause ce texte, plusieurs s’interrogent sur ses réelles retombées économiques.
Le conservateur Ebrahim Raissi a relevé que la vie quotidienne des Iraniens ne s‘était pas améliorée depuis la levée des sanctions internationales.
Le président sortant, le réformateur Hassan Rohani s’est défendu en estimant que les exportations de pétrole avaient explosé. Selon lui, la levée des sanctions va se traduire en investissements et en emplois dans les années à venir.
Il a critiqué les Gardiens de la Révolution, l’armée d‘élite, pour avoir écrit des messages anti-israliens sur des missiles balistiques utilisés pour des tests.
Un troisième débat doit avoir lieu mardi prochain.
Malgré la présence de deux autres candidats modérés, les politologues estiment qu’Hassan Rohani reste favori.
Iran: vifs échanges entre Rohani et Ghalibaf lors du premier débat présidentiel https://t.co/Ju0LxJE3SL pic.twitter.com/OEyLXwy7VH— RFI (@RFI) 28 avril 2017
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