Le 3 janvier 2020, le général iranien Ghassem Soleimani, chef du Hezbollah, des gardiens de la révolution et dirigeant des forces spéciales Al-Qods, est assassiné à Bagdad. Il est tué par une frappe de drone américaine. Son l’influence s’étendait au Liban et la Syrie où il se rendait régulièrement pour y former des milices chiites.
«Soleimani a perpétré des actes de terreur pour déstabiliser le Moyen-Orient depuis vingt ans. Ce que les États-Unis ont fait aurait dû être fait depuis longtemps. Beaucoup de vies auraient été sauvées.» Donald Trump
Selon Mike Pompeo, le secrétaire d’État américain, Ghassem Soleimani préparait des attaques d’envergure menaçant des «centaines de vies américaines». Mais les États-Unis ont aussi agi en guise de représailles. En effet, le 27 décembre, 2019 une attaque sur le sol irakien attribuée par Washington au Hezbollah avait entraîné la mort d’un traducteur américain et blessé quatre GI.
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