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par euronews (en français)
La Cour fédérale irakienne a donné raison à Nouri al-Maliki dans son bras de fer avec le président Massoum.
Hier soir, dans une allocution télévisée, le Premier ministre chiite avait accusé le nouveau président d’avoir violé deux fois la Constitution pour tenter de l‘écarter du pouvoir. Il avait même déposé plainte contre Fouad Massoum, qui prône la formation d’un gouvernement d’union, afin de sortir l’Irak de la crise.
Mais Nouri al-Maliki n’a guère l’intention d’abandonner le pouvoir. Après la victoire de son parti aux législatives, il brigue un troisième mandat, auquel s’opposent les sunnites et les kurdes ainsi que des membres de sa propre communauté.
Signe des tensions politiques, des membres des forces spéciales irakiennes, loyales au Premier ministre, se sont déployées hier dans des quartiers stratégiques de la capitale Bagdad. Des milices chiites ont également renforcé leurs patrouilles.