Invasion du Capitole : les heures qui ont fait trembler les Etats-Unis
par leparisien
Donald Trump avait promis à ses partisans que la journée de mercredi serait « folle ». Elle l’a été. Le 6 janvier, une poignée de minutes après le discours du Président sortant devant la Maison Blanche, ses supporters se sont rendus devant le Capitole, où les parlementaires étaient réunis pour certifier la victoire de Joe Biden à la présidentielle. « Trump a gagné », « traîtres » scandaient les manifestants avant que la foule devienne plus agressive et ne tente de déborder la sécurité. Alors que les barrages de police commencent à céder, des manifestants se précipitent sur l’escalier principal du bâtiment tandis que d’autres gagnent les balcons en escaladant les façades.En brisant des vitres et en forçant des portes, les partisans de Donald Trump ont envahi le bâtiment, déambulant dans les bureaux, y compris celui de Nancy Pelosi. Les parlementaires ont déjà été évacués, masque à gaz sur le visage, par la police du Capitole. Dépassées, les forces de sécurité ont dû laisser les manifestants entrer dans la Chambre des représentants. Le chaos s’empare de ce haut lieu de pouvoir législatif et un drame se produit. Une femme qui tentait de forcer une porte gardée est touchée mortellement par un coup de feu policier.Face à la gravité de la situation, Joe Biden choisit de prendre la parole condamnant « une insurrection » et invitant fermement Donald Trump à réagir et à condamner les graves débordements. Le Président sortant prendra la parole sur les réseaux sociaux, quelques minutes plus tard. En continuant de dénoncer « une élection volée » par Biden, Trump finira demander à ses supporters de « rentrer à la maison ».En toute fin d’après-midi, les forces de l’ordre réussissent à sécuriser le Capitole qui est vidé de ses perturbateurs. Appelée en renfort, la garde nationale va se charger de faire respecter le couvre-feu qui vient d’être décrété par la municipalité de Washington.
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