Interview de Laeticia Hallyday. Ses dix phrases assassines pour David et Laura.
par Ça Zap - Zapping TV
Interview de Laeticia Hallyday. Ses dix phrases assassines pour David et Laura. « On me vole mon deuil. On me roue de coups », déclare Laeticia Hallyday dans une longue interview au Point, ce jeudi, en plein cœur d'une bataille judiciaire pour l'héritage de Johnny qui l'oppose aux aînés de la star, David Hallyday et Laura Smet. C'est la première prise de parole de l'épouse de Johnny depuis la mort de la star le 5 décembre. En quelques phrases, elle réfute les accusations de ses beaux-enfants, s'emporte, contre-attaque. Extraits. « Mon mari n'est plus là pour dire sa vérité. Auraient-ils osé faire cela du vivant de leur père ? » Elle, c'est Laeticia Hallyday, veuve de Johnny. Ils, ce sont ses beaux-enfants, David Hallyday et Laura Smet, avec lesquels elle est en conflit judiciaire et familial depuis la disparition de l'idole de la France, le 5 décembre. Jusqu'ici, Laeticia avait gardé le silence. Elle a choisi de le rompre. Elle qui a fêté ses 43 ans le mois dernier et est repartie vivre à Los Angeles avec ses deux filles, Jade et Joy, après avoir enterré son mari à Saint-Barth, a livré au Point une longue interview de 14 pages. Elle y règle ses comptes avec David et Laura, qui contestent le testament de leur père. Le fils de Sylvie Vartan et la fille de Nathalie Baye réclament par ailleurs un droit de regard sur son ultime album, qui doit sortir cette année. 1. Sur sa solitude face à la maladie de Johnny et le désintérêt de ses deux aînés : « Après qu'ils ont appris que leur père était malade, David a attendu six mois pour venir et Laura, quatre. Mais je ne veux pas les juger, vous savez : ils avaient sans doute leurs raisons. [...] Finalement, ils ne sont venus qu'une fois dans l'année à la maison. Alors, je les informais à chaque moment en leur envoyant notamment des SMS et des photos. Ils me répondaient souvent en me remerciant pour ce que je faisais. [...] Cela lui faisait mal quand il apprenait sur les réseaux sociaux que son fils était passé à Los Angeles ou, à la toute fin, à Paris, sans nous prévenir. Là, il exprimait sa colère, très brute. On était loin de la poésie : "Tu vois, ils n'en ont rien à foutre de moi !" » 2. Sur le fait qu'elle les aurait tenus à l'écart les derniers jours de la vie de Johnny : « Mais c'est totalement faux ! Comment peuvent-ils dire cela ? C'est mon mari qui, à la toute fin, ne voulait plus ! Il y avait beaucoup de gens qui venaient, tous les jours. Des gens qu'il n'avait pas l'habitude de voir au quotidien, dont Nathalie Baye, Sylvie Vartan, David et Laura. Surtout Sylvie Vartan, car ils étaient fâchés depuis six ans. Ce n'était pas méchant de sa part. Il était juste épuisé et ça le renvoyait à l'idée qu'il allait mourir. Il m'engueulait : "Mais c'est quoi, ce cirque, comment tu peux laisser faire ça ?" Il criait : "Tu vas me sortir de là, j'en ai marre, je veux rentrer chez moi, retourner à Los Angeles, avec mes filles. Tu leur dis. Je ne veux plus qu'on m'emmerde. Mais ça veut dire quoi ? Que je vais crever ? Dis-moi la vérité, je vais crever ? Non, je ne vais pas crever, tu m'entends ! On va se battre ! Dis-leur de partir !" » 3. Sur le fait qu'elle aurait cherché à reléguer David et Laura dans l'organisation des funérailles de leur père : « Mais pas du tout ! Je leur ai proposé d'assister à tout, mais ils n'ont pas souhaité fermer le cercueil avec moi. Ils n'ont pas voulu descendre les Champs-Élysées avec moi. Ils ont pris des avocats pour faire passer leurs souhaits pour la célébration. J'ai trouvé ça tellement étrange ! Ils ne voulaient pas d'obsèques nationales. Ils voulaient une cérémonie intime. Je mettais ça sur le besoin de se réapproprier leur père. Mais jamais je n'aurais pu imaginer ce qui se passe aujourd'hui. » 4. Sur Saint-Barth et l'attitude de David et Laura : « David et Laura n'étaient jamais venus à Saint-Barth. Je les ai invités, évidemment, plusieurs fois. (Ils ne le sont jamais venus) Mais je peux les comprendre. Ils ont leur vie, leurs vacances. David à Ibiza, Laura à Cap Ferret. [...] Après l'enterrement, David et Laura ont promis à mes filles de les protéger, d'être là pour elles, de les appeler à Noël, de venir nous voir en février à Los Angeles, de passer du temps avec nous. Rien de tout cela ne s'est produit et on a fini, mes filles et moi, assignées par mes beaux-enfants ! Les belles promesses de Saint-Barth n'ont pas été tenues. Jade et Joy en souffrent aujourd'hui. » 5. Sur les rapports familiaux au sein du clan Hallyday : « Avant que j'arrive dans cette famille, chacun menait sa vie de son côté. C'est pour ça que c'est dur aujourd'hui, tous ces mensonges. Je n'ai pas le temps de me reconstruire. Déjà, ils n'ont pas répondu au message que je leur ai envoyé quand ils sont partis après l'enterrement à Saint-Barth. Vous savez, moi, je ne téléphone pas beaucoup. J'écris. Des mots gentils et sincères, on s'en est envoyé tellement ! [...] Quand je vois aujourd'hui toutes les horreurs qui sont dites, leur façon de se victimiser pour me salir, pour obtenir ce qu'ils veulent... Je n'ai jamais eu cette relation-là avec eux avant. Surtout avec David. J'ai aimé David tellement fort. Je ne dirais pas que je l'ai aimé comme mon propre fils, parce qu'il est plus grand que moi, mais très fort. » 6. Sur le testament de Johnny et le fait qu'il aurait « déshérité » ses deux aînés : « Dans sa tête, cela allait encore plus loin que cela. Il estimait qu'il avait fait des donations de son vivant et que ça les protégeait. David a construit sa vie, il a plus de 50 ans, il a fait un beau mariage, c'est un artiste reconnu. Et son père a été là quand il a fallu l'aider. Pour Laura, de la même façon, il l'a aidée quand elle en a eu besoin. Pour lui, ils étaient sortis d'affaire. 7. Sur la lettre de Laura, qui regrettait de ne même pas avoir eu une guitare de son père : « C'est terrible, car elle ne l'a jamais dit de son vivant ! Son père aurait adoré qu'elle lui demande une guitare. Elle parle aussi d'une pochette d'album dédicacée, que Johnny n'avait même pas, d'ailleurs. Or elle pouvait avoir tout ce qu'elle voulait ! [...] Il aurait juste fallu qu'ils m'appellent, qu'on règle ça en famille. L'ouverture du testament aurait dû être faite ensemble, mais ils ont refusé de venir. Mon mari avait prévu un certain nombre de choses, dont on aurait très bien pu discuter sereinement. À la place, j'ai reçu des courriers avec accusé de réception en France, là où David et Laura savent très bien que nous ne vivons pas. Des lettres d'avocats, très dures, caricaturales, qu'ils n'auraient jamais écrites eux-mêmes. Je n'ai reçu aucun appel, aucun autre signe d'eux. Ils ont fait un choix. » 8. Sur la violence de leurs rapports aujourd'hui : «. On nous assigne, mes filles et moi, en précisant bien que nos filles sont des « enfants adoptées ». Et l'un de leurs avocats reconnaît même qu'ils font ça exprès, pour me faire craquer. C'est d'une violence ! Surtout que mon mari n'est plus là pour dire sa vérité. Auraient-ils osé faire cela du vivant de leur père ? Je n'ai jamais eu ces rapports avec eux avant. J'ai donné beaucoup d'amour aux premiers enfants de mon mari. Beaucoup de bienveillance, de compréhension » 9. Sur le dernier album de Johnny : « Ce dernier album, David et Laura essaient de le bloquer pour de mauvaises raisons. C'est l'album de la survie. Il s'y est raccroché. Il ne s'est jamais autant impliqué. Dans cet album, il y a beaucoup de ce qu'il a voulu dire avant de partir, y compris ce qu'il n'avait pas dit. On y découvre le cœur d'un homme, de mon homme. [...] Eux, ils essaient de dire qu'il n'est pas terminé. De quel droit ? Chacun sait désormais que Johnny a, de son vivant, approuvé chacune des chansons. Il a autorisé leur diffusion par la maison de disques. David et Laura ont écouté la plupart d'entre elles. Après, on peut leur refaire écouter à la maison, en famille, évidemment ! Mais hors caméras et hors avocats ! Ne serait-ce que parce que les bandes ne m'appartiennent pas. Ce que mon mari ne voulait pas, c'est qu'on discute de ses consignes et de ses choix. Vous savez, c'est lui qui décidait ! » 10. Sur le futur : « Je serai, un jour, prête à pardonner. J'ai beaucoup pardonné dans ma vie, mais il faut aussi fixer les limites. On me vole mon deuil. On me roue de coups. » Vers la fin de premier épisode judiciaire Vendredi, un premier épisode judiciaire va se terminer. Le tribunal de Nanterre va rendre sa décision sur le gel des biens immobiliers et des droits artistiques de Johnny Hallyday, ainsi que sur le droit de regard sur son ultime album, réclamé par les deux aînés du chanteur. Le règlement sur le fond de sa succession interviendra bien plus tard - David Hallyday et Laura Smet contestent le testament californien de leur père qui les déshérite. Laeticia Hallyday assure n'avoir rien à voir avec la décision de son mari. « Mon homme n'étant plus là pour répliquer, on m'accable, on me fait passer pour celle que je ne suis pas », déplore celle dont l'image a été écornée depuis le début de la bataille judiciaire. Et de marteler que de son vivant, c'est Johnny Hallyday « qui décidait ».
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