Interpellée le 1er mai, une militante espagnole résidant en France menacée d'expulsion

par Kangai News

Une militante espagnole de 34 ans, résidant en France depuis 2002, est menacée d'expulsion à la suite de son interpellation le 1er mai à Paris, qui n'a pas donné lieu à de poursuites pénales, a-t-on appris ce mardi auprès de son avocate et de l'intéressée. Le 1er mai, une Espagnole de 34 ans, prénommée Camélia et installée en France depuis 2002, se rend à un « pique-nique climatique, social et démocratique » le 1er mai à Paris quand elle fait l'objet d'un contrôle d'identité en fin de matinée, boulevard Raspail (XIVe arrondissement). Elle est placée en garde à vue pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations » et pour « port d'arme prohibé », a rapporté son avocate Norma Jullien Cravotta, confirmant des informations de presse. Engagée auprès des Gilets jaunes depuis l'acte 2, elle était en possession d'un masque à gaz et d'un bouclier anti-émeute pour se « protéger » des gaz lacrymogènes, a indiqué Camélia auprès de l'AFP. Sur ce bouclier, était écrit notamment: « Je suis une utopiste pacifique. Cela ne sert qu'à me protéger, je ne vous attaquerai pas » ; une grande pancarte attachée dans son dos proclamait « Fin du monde, fin du mois, même combat ». Après 34 heures de garde à vue, elle a été libérée le 2 mai vers 21 h, la procédure ayant été classée sans suite par le parquet de Paris.

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