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Inondations en Espagne : "Nous sommes en guerre contre les dérèglements climatiques"

par franceinter

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Après les inondations dramatiques dans le sud-est de l'Espagne, Emma Haziza, Robert Vautard et Arancha González sont les invités du Grand Entretien ce jeudi 31 octobre de France Inter.Retrouvez tous les entretiens de 8h20 sur https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien

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Emma Haziza : "La consommation agricole peut monter jusqu'à 80% de l'utilisation d'eau en France en été"
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Emma Haziza : "Aujourd'hui, on a à peu près 17% des rivières qui sont sèches. L'an dernier, on était arrivés à la fin de l'été à 30%. On peut s'attendre à voir nos rivières se tarir, s'éteindre, au fur et à mesure du temps."
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Emma Haziza : "La France manque d'eau, et on ne l'avait pas vu venir, parce qu'on a eu un hiver (...) avec de bonnes entrées de pluie. Et puis, le jour du confinement, sont arrivés les premiers jours de printemps, avec un temps très sec et beau."
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Emma Haziza : "Il faut toujours trouver un équilibre entre la réserve disponible dans notre réseau de rivières et ce qu'on va prélever. Si on ne le respecte pas, le système peut basculer d'un coup."
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Emma Haziza : "On ne peut plus nier la question du changement climatique : c'est une réalité. Sauf qu'on est dans cette réalité, on est en train de la vivre (...) En quatre ans les choses ont changé, on bat des records historiques en permanence."
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Emma Haziza : "La consommation d'eau à des fins domestiques est extrêmement minime en France. Je crois que ce n'est pas ça qui pose le plus problème aujourd'hui en France. Les deux plus gros consommateurs sont les systèmes industriels et l'agriculture."
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Emma Haziza : "Faciliter la construction des retenues d'eau est une solution qui n'est pas vivable sur le long terme : faire des retenues d'eau, c'est enlever de l'eau aux masses souterraines."
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Victoire de Lula au Brésil : "Bolsonaro perd l'élection mais son mouvement s'est renforcé", dit un chercheur
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Agnès Buzyn : "Nous n'avons été en mesure de publier une liste de produits, avec leur définition et leur formule, qu'hier, et ça a été rendu public dès que ça a été connu"
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Agnès Buzyn : "Nous connaissons bien la toxicité et les maladies liées au plomb : s'il y avait des centaines de malades du plomb en France ou à Paris, ça se saurait."
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Agnès Buzyn : "Aujourd'hui, la priorité c'est de sécuriser le site, qui est extrêmement pollué"
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Agnès Buzyn : "Une enquête parlementaire je trouve ça très bien : l'État n'a rien à cacher, les autorités n'ont rien à cacher, d'ailleurs je ne sais même pas quel serait l'intérêt des autorités, notamment sanitaires, de cacher des choses"
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Agnès Buzyn : "Aujourd'hui Rouen a une qualité de l'air normale, l'eau est potable, elle est prélevée dans des nappes souterraines et elle n'a été polluée à aucun moment"
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"Sans le macronisme, le RN n'aurait pas gagné autant de place dans l'espace politique français"
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"Quel regard paternaliste quand on est face à des gens qui n'ont rien!" (Christophe Robert )
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"Cette stratégie de lutte contre la pauvreté est en miettes" (Véronique Fayet )
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Ceux touchés par la crise sont "des personnes qui étaient sur le fil (...)avec de toutes petites ressources, le moindre accroc fait basculer" (Christophe Robert )
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Notre filet de protection sociale a beaucoup de trous" (Véronique Fayet, du Secours Catholique)
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Frais bancaires : "Une loi interdit aux banques de prélever plus de 200 euros par an, mais cette loi n'est pas respectée"(Véronique Fayet )
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"On a le sentiment que le revenu universel d'activité (RUA) est un peu enterré" (Christophe Robert )
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" Les 5 à 7 %, les plus pauvres, ce sont les grands oubliés de ce quinquennat" (Christophe Robert )
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"Ce qui m’a marqué, en mars, en avril, en mai, c'est la peur du lendemain" (Christophe Robert )
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"Au printemps on pensait qu'on aurait la possibilité d'un revenu minimum pour les jeunes. Là on nous a claqué la porte au nez" (Véronique Fayet)

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24 novembre 2024 - leparisien

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