Incendies en Amazonie : Pour de nombreux animaux, il est déjà trop tard
par Kangai News
Serpents, loups, poissons... Dans le Parc naturel de Otuquis, en Bolivie, sur les cendres des 160 000 ha réduits en fumée, reposent les cadavres des animaux dévorés par les flammes. La Bolivie a annoncé mercredi que 85 % des violents incendies qui ont dévasté l'est du pays étaient désormais sous contrôle. Mais pour de nombreux animaux, dévorés par les flammes, il est déjà trop tard. Dans le Parc naturel de Otuquis, une réserve de plus de 9 000 km2 dans la région du Pantanal bolivien (est), aux confins du Brésil et du Paraguay, la nature luxuriante de cette zone de terres humides, reconnue pour son extraordinaire biodiversité, a fait place à un spectacle de désolation. Plus de 160 000 ha ont été réduits en cendres, emportant tout un écosystème. À LIRE AUSSI : Feux de forêt en Amazonie. Trois questions sur ces incendies qui détruisent le poumon vert de la planète Troncs calcinés à perte de vue, terres noircies, et sur le sol des cadavres de mammifères, de reptiles, des coquilles d'escargots géants brûlées par les flammes. « C'est une catastrophe, nous étions venus il y a quelques jours quand il n'y avait pas les incendies, la nature était vivante. Il y avait des animaux, des plantes. Maintenant, voir que tout ceci est dévasté me procure une grande tristesse, une très grande tristesse », se désole Humberto Meilino, un volontaire venu apporter son aide aux responsables du parc.
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