«Illégal», «concurrence déloyale», «taxis clandestins» : les politiques unanimes contre UberPop
par libezap
Depuis son arrivée en France, l’application UberPop est décriée par les chauffeurs de taxi. En signe de protestation, ils sont des milliers jeudi à bloquer les gares et les aéroports des grandes villes. Des voitures de tourismes avec chauffeurs (VTC) retournées, des personnes agressées, la manifestation a très vite dégénéré. A gauche comme à droite, les politiques sont nombreux à condamner ces violences et à rappeler qu’UberPop est «illégal». Thomas Thévenoud, auteur de la loi sur les VTC, demande à ce que ce texte qui permet «d'interdire UberPop» soit «utilisé». «UberPop, c'est du taxi clandestin. Ce n'est pas qu'un problème franco-français. UberPop a été interdit dans de nombreuses villes partout dans le monde», ajoute-t-il. Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale, est lui aussi consterné par la situation. «L'économie, ce n'est pas la loi de la jungle», s'indigne-t-il. «Je n'accepte pas qu'on dise à ces chauffeurs de taxi qui mettent 200 000 euros sur la table "Voilà, vous payez une plaque de taxi et vous êtes concurrencé par quelqu'un qui ne paye rien".» Marine Le Pen estime elle aussi qu'UberPop est «illégal» et représente une «concurrence déloyale». La présidente du Front national précise cependant ne pas soutenir «les actions violentes qui ont été celles de certains chauffeurs de taxi à l'égard de clients de Uber ou de chauffeurs de Uber».
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