"Il y a dans le martyre d'Alep du Grozny et du Guernica" L'Édito de Christophe Barbier
par LEXPRESS
Chaque minute, chaque jour perdus dans un conflit mènent forcément à une issue fatale, c'est ce que devront retenir les démocraties occidentales de la chute d'Alep et de l'échec de la communauté internationale en Syrie. Si celle-ci s'était emparée dès 2011 du problème syrien, le pays n'en serait pas là aujourd'hui. Même si le temps est au chagrin et aux remords, la question de la reconstruction de la Syrie doit d'ores et déjà être posée. Les démocraties occidentales doivent espérer se retrouver à la table des négociations pour l'avènement d'un nouveau Proche-Orient, alors qu'aujourd'hui l'Iran, la Turquie ou même peut-être la Chine auront leur mot à dire.
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