Le 13 décembre 1999, le pétrolier Erika, pris dans une violente tempête au large des côtes bretonnes sombre au large de la pointe de Penmarc'h. 10 jours plus tard, le 23 décembre, la cargaison du super tanker touche la Bretagne et les Pays de la Loire ; les célébrations de Noël sont ternies par plus de 200 000 tonnes de pétrole qui ravagent 400 kilomètres du littoral. Vingt ans après cette catastrophe, les habitants de Belle-Île-en mer, en première ligne, ont tous gardé en mémoire le souvenir vif, intense, effrayant de ce naufrage en pleine tempête. A l'époque, les bénévoles, les scientifiques et les associations de défense de l'environnement se mobilisent pour faire disparaître les traces gluantes de mazout. Après le naufrage historique de l'Amoco Cadiz en 1978, tous pensaient que plus jamais une telle tragédie environnementale ne pouvait arriver. Mais l'état déplorable du navire affrété par Total et les atermoiements du capitaine pendant la tempête ont été une nouvelle fois à l'origine d'une marée noire qui n'aurait du jamais se produire.
Vidéo suivante dans 5 secondes
