Huile de coco. Un « pur poison » explique une professeure de Harvard
par Ouest France - Wibbitz
L'huile de noix de coco, souvent considérée comme une matière grasse limitant le surpoids, serait en réalité "un pur poison", affirme Karine Michels, chercheuse en épidémiologie à l'université d'Harvard. Lors d'une conférence à Fribourg (Suisse), la spécialiste a récemment estimé que le "superaliment" est "l'un des pires qu'on puisse manger", rapporte The Guardian, mercredi 22 août. La scientifique y explique que cette huile contient près de 82 % de graisses saturées, contre 63 % pour le beurre. Ce taux est également deux fois plus élevé que celui du saindoux et 60 % supérieur à celui du gras de bœuf. Or, lorsqu'elles sont ingérées en quantités importantes, ces graisses peuvent favoriser les pathologies cardiovasculaires en augmentant le taux de cholestérol LDL sans présenter d'effets bénéfiques par ailleurs. En attendant, la spécialiste britannique conseille aux amateurs d'huile de coco de l'utiliser de temps en temps et de privilégier au quotidien l'huile d'olive ou de tournesol.
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