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Hommage aux hommes de la 2eDB Leclerc à Saint-Martin-de-Varreville

par Ouest France

Foule à Saint-Martin-de-Varreville (Manche) ce dimanche matin 4 août 2024. Un vibrant hommage a été rendu aux soldats de la 2e DB du Maréchal Leclerc qui débarqua sur la plage le 1er août 1944, il y a 80 ans. Face au monument dédié à la mémoire des hommes de la 2e DB du Maréchal Leclerc, une foule attend ce dimanche matin 4 août 2024 le début de la cérémonie. Pour célébrer le 80e anniversaire du débarquement, sur la plage de Saint-Martin-de-Varreville (Manche), du général, de ses hommes et ses chars. La maire Ghyslène Lebarbenchon, la fondation Leclerc, les maires des villes traversées par la 2e DB depuis la Manche jusqu’à Strasbourg, ont mis les petits plats dans les grands. Le tout en présence des autorités civiles et militaires, du préfet de la Manche, du député Philippe Gosselin, du général Cuche, du général Michel, président de la Fondation du maréchal Leclerc, des élus régionaux, départementaux et locaux, des porte-drapeaux, des jeunes de « Laissez, les servir ».Lire aussi : 80e D-Day. Les hommes de la 2e DB de Leclerc honorés à Saint-Martin-de-VarrevilleDeux vétérans présents applaudis« Waouh ! » s’exclame la maire Ghyslène Lebarbenchon « devant ce parterre impressionnant des maires de la Voie de la 2e DB » à travers la France. Tout de suite, elle fait applaudir deux anciens de la division « ici présents ! » Robert Bensaïd, originaire de Casablanca « engagé en avril 1943 mais intégré à la 2e DB en avril 1944 », précise-t-il en aparté, « et à bord du Half-Track de tête. » Francis Lacoudre, de Taverny dans le Val d’Oise : « J’ai rejoint la 2e DB à Paris et ai poursuivi les combats avec elle jusqu’en Allemagne ».Ghylsaine Lebarbenchon s’adresse alors à tous au travers de la lettre d’un soldat de la 2e DB qui n’a pu venir finalement : « Les gars ! Quatre-vingts années sont passées : le 2 août 1944 je débarquais en Normandie, le 8 mai 1945 nous étions en Allemagne. Depuis Paris, 712 croix de bois ont jalonné notre parcours. » Et d’énumérer les pertes ennemies et les combats livrés durant la campagne de France par une division qui comprenait 16 000 hommes et environ 252 chars. « Chacun de ces hommes était poussé vers l’avant par une force qu’il ne questionnait pas. Pourquoi cet élan ? Parce que la campagne qui nous a été faite reste la plus belle qu’il puisse être donné à une armée d’accomplir. »