Hervé Gautier monte la côte de Mûr-de-Bretagne
par Ouest France
À 51 ans, Hervé Gautier, du club des cyclos du Pays de Quintin, fait partie de ces coureurs du dimanche, ceux que l’on surnomme maladroitement les « poils aux pattes ». Avec ses compagnons d’échappée, ils ont ainsi adopté la devise : « Envoyer de la godasse, quitte à finir en slip ». Ce qui en dit long de leur détermination quand il s’agit de se lancer des défis. Comme celui d’effectuer la reconnaissance de la deuxième étape du Tour de France, entre Perros-Guirec et Mûr-de-Bretagne. 183,5 kilomètres jalonnés de creux et beaucoup de bosses.« En général, je fais des sorties de 100 km, plutôt tranquilles. Là, finir la journée par l’ascension du “mur”… » Mais il y est parvenu, en solitaire, un peu détaché des autres, mais il est allé au bout. « Je n’ai pas vraiment la morphologie d’un grimpeur, je suis donc monté en confort », reconnaît-il modestement.Une courte nuit plus tard, il est remonté dans son camion à 4 h du matin le lendemain, prêt à attaquer une journée de travail. Heureux et fier d’avoir pu sillonner une étape du Tour avant les pros.
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