Héritage de Johnny Hallyday. La justice gèle une partie des royalties.
par Kangai News
Héritage de Johnny Hallyday. La justice gèle une partie des royalties. La justice a ordonné ce mardi le gel de 37,5% des revenus tirés des ventes d'albums de Johnny Hallyday, accèdant partiellement aux demandes de ses deux aînés, David et Laura, qui réclamaient la mise sous séquestre de 75% des royalties. Ce mardi 18 décembre 2018, Laura Smet et David Hallyday ont obtenu de la justice qu'elle gèle une partie de l'argent reversé à Laeticia Hallyday pour les ventes d'albums de leur père par les maisons de disques Universal Sony et Warner. Les aînés du chanteur avaient saisi la justice fin septembre pour obtenir que 75 % de ces royalties soient gelés. La justice a ordonné ce mardi le gel de 37,5% de ces royalties, c'est-à-dire, selon BFMTV « la part qui leur reviendrait si le testament de Johnny Hallyday était considéré comme français et s'ils devenaient les héritiers naturels ». « Mon pays c'est l'amour » vendu à plus d'un million d'exemplaires Cette décision de justice est une bonne nouvelle pour le clan de Laura et David qui se battent depuis presque un an pour faire invalider le testament américain de leur père. L'un des gros enjeux est notamment le dernier album de Johnny Hallyday, « Mon pays c'est l'amour », sorti à titre posthume et qui s'est déjà écoulé à plus d'un million d'exemplaires depuis le 19 octobre. Laura Smet et David Hallyday contestent la succession de leur père, décédé en décembre 2017, qui a tout légué à sa dernière épouse Laeticia Hallyday et leurs deux filles Jade et Joy. Laura Smet et David Hallyday craignaient notamment que les revenus issus de la vente des disques de leur père ne soient intégrés au trust américain baptisé JPS (pour Jean-Philippe Smet) et établi au seul bénéfice de Laeticia Hallyday. Risque de transfert vers les Etats-Unis L'ancien gérant du trust JPS, Bank of America - qui a depuis démissionné - avait justement demandé en juillet qu'il en soit ainsi. Mais une fois les actifs transférés vers le trust, « c'est un aller simple et de façon irréversible », avait insisté à l'audience Me Pierre-Jean Douvier, l'un des avocats de David Hallyday, qui plaidait pour ce gel des royalties. Après la décision de ce mardi, la prochaine étape de ce dossier complexe devrait se jouer à Nanterre, où une audience est prévue le 22 mars pour décider si la justice française est compétente ou non pour trancher le litige de l'héritage Hallyday.
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