Actu en vidéo

Haute-Loire. Il tue sa femme sous les yeux de leurs quatre enfants.

par Ça Zap - Zapping TV

Haute-Loire. Il tue sa femme sous les yeux de leurs quatre enfants. Un homme de 43 ans a été interpellé à Dunières (Haute-Loire) après des négociations avec les forces de l'ordre. Il aurait tué sa compagne sous les yeux de ses enfants, avant de se retrancher sur un pont, menaçant de se suicider. C'est une histoire sordide. Dans la nuit du mercredi 11 au jeudi 12 avril, un quadragénaire aurait tué sa compagne sous les yeux de leurs quatre enfants à Dunières (Haute-Loire). C'est l'une des filles du couple qui a donné l'alerte, rapporte Europe 1. La jeune fille a appelé les gendarmes peu après 2 h du matin. Elle leur a expliqué qu'une violente dispute venait d'éclater à leur domicile et que son père était armé d'un pistolet et d'un couteau. Menace de suicide Rapidement dépêchés sur place, les militaires ont retrouvé le corps sans vie de la mère de famille, âgée de 40 ans. « De multiples lésions ont été constatées par le médecin légiste présent sur place », précise le parquet du Puy-en-Velay. Trois des enfants, âgés respectivement de 8, 13 et 19 ans, s'étaient réfugiés chez un voisin. L'aînée qui avait donné l'alerte a aussi été retrouvée saine et sauve. Le meurtrier présumé s'était entre-temps enfui du domicile familial. Les gendarmes l'ont retrouvé le lendemain matin vers 7 h 30, aux abords du viaduc de Sarcenas à Riotord, au-dessus d'une voie verte. L'homme de 43 ans menaçait de se suicider. Les autorités ont entamé un dialogue. L'homme a finalement pu être interpellé peu avant 11 h, après plusieurs heures de négociations. L'enquête, confiée à la Brigade de recherche d'Yssingeaux et soutenue par la section de recherche de Clermont-Ferrand, doit permettre de déterminer les circonstances du drame. Une autopsie est prévue vendredi matin à Saint-Étienne. Selon le ministère de l'Intérieur, les femmes restent les premières victimes des violences au sein des couples : selon les statistiques, 123 femmes ont été tuées par leur compagnon, ex-compagnon ou amant en France en 2016, soit une tous les trois jours.