Hakki Akil: « La fin du processus de paix est venue du PKK »
par rfi
Hakki Akil, l'ambassadeur de Turquie en France, est l'Invité du matin de ce vendredi 31 juillet. Il revient sur les frappes militaires turques en Irak et en Syrie du 20 juillet dernier, une « guerre contre le terrorisme » engagée par le gouvernement d'Ankara de façon simultanée contre le groupe Etat islamique (EI) et les rebelles kurdes. « Je pense qu’en occident on commet pas mal d’erreurs, parce qu’on à tendance à confondre les kurdes et le PKK. Par exemple on dit souvent « l’aviation turque a attaqué les positions kurdes », c’est comme si en France on faisait l’amalgame entre tous les musulmans et le Daesh (ndlr : le groupe Etat islamique). Je pense qu’il est très important de faire la distinction. C'est-à-dire que la Turquie n’a rien contre ses citoyens d’origine kurde ou les kurdes d’Iraq ou les autres. Nous, nous combattons une organisation terroriste, le PKK, et comme la France et nos autres alliés nous combattons également Daesh et pas les musulmans. C’est un amalgame qu’il faut éviter à tout prix. Et d’ailleurs le président François Hollande a plusieurs fois dit que la France combattait le Daesh et pas les musulmans. Dans ce cas-là, je pense qu’avec les kurdes il faut montrer également la même sensibilité. »
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