Guirlande de soutiens-gorge, tatouages... Un bizutage d'étudiants à Rennes 2 scandalise
par Kangai News
Guirlande de soutiens-gorge, tatouages... Un bizutage d'étudiants à Rennes 2 scandalise. Guirlande de soutiens-gorge, incités à boire l'eau dans la cuvette des WC... Des « défis » du week-end d'intégration d'étudiants en Staps (sport) de l'université Rennes 2, font polémique. La direction de l'université va s'exprimer dans l'après-midi. « Bizutage et sexisme, gros combo gagnant. Vous êtes juste la honte de Rennes 2. » Sous ce commentaire acerbe posté par Stella, étudiante, sur une page Facebook d'étudiants de Rennes 2, la capture d'écran d'une vidéo tournée en fin de semaine dernière, à l'occasion de jours puis d'un week-end d'intégration des nouveaux étudiants en STAPS (sports). On y voit un membre du Bureau des étudiants (BDE) remontant le « fil » d'une guirlande de soutiens-gorge, agrémentée du commentaire « 128 soutifs ! » D'autres photos et vidéos sont également postées sur Facebook (jusque sur le compte du BDE en Staps), Instagram et Twitter : un jeune homme torse nu boit l'eau dans les toilettes ; une jeune femme se peigne les cheveux avec la brosse des WC ou encore des étudiants tatoués « Martine au WEI (week-end d'intégration) STAPS ». Une vidéo montre également des « drifts » (dérapages) en voiture, sur le parking de la Harpe, à l'université. Tous sont issus d'une liste de défis proposée par le BDE de Staps, le « trophée des cons ». Actes humiliants ou dégradants Début septembre, deux étudiantes en médecine avaient été blessées au cours d'une animation » trashage », lors d'une journée d'intégration, à l'université de Rennes 1. L'occasion de rappeler que la loi, « hors les cas de violences, de menaces ou d'atteintes sexuelles », définit le bizutage comme « le fait pour une personne d'amener autrui, contre son gré ou non, à subir ou à commettre des actes humiliants ou dégradants ou à consommer de l'alcool de manière excessive, lors de manifestations ou de réunions liées aux milieux scolaire et socio-éducatif. » Il est potentiellement puni de six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende.
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