Renforcer les troupes de l'OTAN sur le flanc est de l'Europe, exercer une pression financière sur Moscou, réduire la dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie et lutter de manière proactive contre le risque de famine : les camps alliés se sont réunis jeudi à Bruxelles pour ajuster leur réponse à l'agression russe en Ukraine.
#GuerreUkraine #Occidentaux #consolidentriposte
Auteurs : Karl De Meyer, Catherine Chatino
24 mars 2022 19:26 Mis à jour le 24 mars 2022 19:34
La réunion des dirigeants à Bruxelles jeudi s'est déroulée successivement au niveau de l'Alliance atlantique, du G7 et de l'UE pour manifester la solidarité occidentale face à l'agression russe en Ukraine et préparer cette nouvelle ère. Relations internationales. Le président américain Joe Biden était présent à chaque réunion dans la capitale belge, signe du sérieux de l'époque. Dans la matinée, Washington a annoncé de nouvelles sanctions financières contre la Russie, visant les politiciens, les oligarques et l'industrie de la défense.
Les mesures concernent spécifiquement le gel des avoirs aux Etats-Unis de 328 députés de la Douma et de l'agence elle-même. La Douma "continue de soutenir l'invasion de Poutine, d'étouffer la libre circulation de l'information et de saper les droits fondamentaux des citoyens russes", a attesté la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen.
sanctions américaines
En outre, 48 "grandes entreprises publiques" du secteur de la défense ont été visées, selon un communiqué de la Maison Blanche. Les sanctions visent principalement Tactical Missile Company JSC (KTRV), un conglomérat de défense appartenant à l'État russe dont les armes sont actuellement déployées en Russie.
Dans un communiqué, les dirigeants du G7 et de l'UE ont affirmé qu'ils feraient tout leur possible pour tenir Poutine et ses partisans "responsables" de l'attaque "illégale" et "déraisonnable", affirmant qu'ils étaient prêts à prendre des "mesures supplémentaires". Des sanctions si nécessaire", qui seront suivies de sanctions sur toute transaction portant sur les réserves d'or de la Russie pour empêcher Moscou de contourner les mesures d'isolement financier imposées par l'Occident.
Un haut responsable américain a déchiffré la mesure : « Nous voulons empêcher la Russie d'utiliser son or pour soutenir sa monnaie, le rouble », et le métal précieux représente environ 20 % des réserves totales de la Russie.
Plan d'urgence céréalier
Les dirigeants de sept des plus grandes puissances mondiales ont également accepté d'accueillir davantage de réfugiés ukrainiens. Les États-Unis ont accepté de recevoir jusqu'à 100 000 exemplaires.
Se défendre contre la menace de crises alimentaires dans les pays dépendants des céréales russes et ukrainiennes (Egypte, Maghreb)
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