«Je pense que [l'attaque de Nicolas Sarkozy] est légèrement xénophobe. Je le dis. Et c'est inadmissible dans notre République.» Ce sont les mots prononcés mercredi matin sur RTL par le Premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis. Une réponse à l’attaque de l’ex-président de la république, qui a déclaré lundi soir que «dans le combat contre la médiocrité, [Christiane Taubira] est en passe d’être dépassée par la ministre de l’Education nationale».
Son ex-conseiller, Henri Guaino, n’a pas hésité mercredi à prendre la défense de Nicolas Sarkozy. «A force de voir de la xénophobie et du racisme partout, [...] on finit par nourrir le racisme et la xénophobie», a-t-il affirmé.
Au cœur de cet échange sous tension, la réforme du collège, largement décriée par l’UMP. «Quand on fait de la politique, on s'expose à la critique», déclare Henri Guaino, avant d'ajouter : «Ni Monsieur Cambadélis, ni Madame Vallaud-Belkacem, ni Madame Taubira, ni Monsieur Valls, ne se privent de critiques virulentes.»
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