Grève générale, arrestations et morts au Venezuela
par euronews-fr
Au Venezuela, deux autres manifestants ont été tués au cours d’affrontements avec la police. Âgés de 24 et 23 ans, ils participaient à des rassemblements dans la banlieue de la capitale et dans le nord du pays. Aucune indication n’a été donnée par le parquet sur les responsables de ces décès. Depuis début avril, et Selon l’ONG Foro Penal, au moins 173 personnes ont par ailleurs été arrêtées à travers tout le pays sur cette seule journée de mobilisation anti-Maduro. Selon l’opposition, le mouvement de grève générale a été largement suivi, à 85 %. Le gouvernement affirme le contraire. Mais il s’avère qu’il s’agirait de la plus importante grève depuis 2002. Les débrayages dans les transports collectifs semblaient avoir paralysé tous les autobus, et des milliers d’entreprises privées ont défié le gouvernement en fermant leurs portes. Les sociétés d’État sont restées ouvertes, mais nombre de leurs employés ont refusé de se présenter au travail. Pour dénoncer “la répression violente et agressive” menée par Nicolas Maduro, un haut responsable de la mission vénézuélienne aux Nations unies a annoncé sa démission. Isaias Medina aurait été limogé selon Caracas :“_Vous me demandiez ce qui a motivé mon attitude et mes actions. C’est la violence, la mort d‘étudiants. La réponse agressive du gouvernement à des manifestations pacifiques, c’est un point de non-retour non négociable.” L’opposition avait lancé l’appel à la grève générale juste après le résultat de sa journée de consultation populaire dimanche. Le but est toujours de dénoncer la mise sur pied prochaine d’une Assemblée constituante. Un projet qui permettrait au président décrié Maduro de dissoudre le parlement, favorable à l’opposition. L’opposition appelle au boycott de l’élection de cette Assemblée, prévue le 30 juillet, #Venezuela: à coups de crosse! pic.twitter.com/YNJczFy3Te— Jean Transcene (@ElFrancesLoco) 21 juillet 2017“URGENT #InfoVenezuela Le dictateur Maduro accélère la répression, la violence est partout. pic.twitter.com/qi5JpBRjFe“ vía jpney #Venezuela— Werner Gutierrez (WernerGutierrez) 21 juillet 2017#Venezuela: employés publics obligés de marcher!!! Les menaces vont bon train pic.twitter.com/WKoQl3vwe1— Jean Transcene (@ElFrancesLoco) 20 juillet 2017
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