Grève des fonctionnaires et des cheminots : les premières manifestations ont commencé.

par Ça Zap - Zapping TV

Grève des fonctionnaires et des cheminots : les premières manifestations ont commencé. Ce devrait être la première grande journée de protestation de cette année 2018. Des cheminots aux agents de la RATP en passant par les professeurs et les personnels hospitaliers, de nombreuses professions sont appelées à la grève et à la mobilisation dans les rues par les syndicats. Tous nourrissent des revendications envers le gouvernement réformateur. Au total, plus de 140 manifestations sont annoncées à Paris et dans le reste de la France. Les premiers défilés se sont élancés à 10 h. Plusieurs milliers de manifestants à Marseille. L'appel des syndicats a été particulièrement suivi dans la cité des Bouches-du-Rhône. En tête de cortège, sur la Canebière, des sympathisants CGT brandissaient des dizaines de drapeaux du syndicat au nom de La Poste, la CPAM, les retraités et des hôpitaux de Marseille. Des drapeaux de La France insoumise, de l'Unsa ferroviaire, du syndicat des avocats de France ou de la CFE-CGC flottaient aussi sur le Vieux-Port. Florian Philippot, lui, y sera. Le leader des Patriotes se mêlera à la grande manifestation parisienne du début d'après-midi. On devrait aussi y retrouver des têtes connues de l'opposition de gauche comme Benoît Hamon, Olivier Faure et Jean-Luc Mélenchon. Marine Le Pen ne sera pas dans le cortège parisien. La présidente du FN déclare qu'elle se "battra pour que la SNCF reste un service public", mais qu'elle n'ira pas manifester au côté des syndicats. Pour elle, ils sont "responsables de la situation" en ayant appelé à voter pour Emmanuel Macron lors de la présidentielle. Nouvelle salve de manifestations dans l'Ouest. On défile aussi à Angers (Maine-et-Loire), Quimper (Finistère) et Vannes (Morbihan). De nombreux infirmiers, aides-soignants et agents administratifs grossissent notamment les cortèges pour dénoncer en particulier le « malaise » au sein des hôpitaux, en proie à des casse-têtes financiers. « Si on ne fait rien, l'hôpital public ne va pas tenir », alertait en février Rachel Bocher, présidente nationale de l'intersyndicale des praticiens hospitaliers, dans un entretien à Ouest-France. "Les problèmes sont nombreux dans tous les services publics. On se mobilise avant tout pour l'usager aujourd'hui", commente un responsable local de la CGT, à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). La mobilisation des cheminots ne fait pas forcément l'unanimité chez les Français. Après le sondage Elabe pour BFM TV (voir plus bas), une autre étude, de l'institut Ifop, pour CNews et Sud radio, affirme que moins d'un Français sur deux considèrent le mouvement des salariés de la SNCF comme justifié. Les premières manifestations sont parties. Après Calais, le cortège s'est élancé à Boulogne-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais. On bat aussi le pavé à l'autre bout de la France, à Clermont-Ferrand, dans le Puy-de-Dôme. Le mouvement de contestation au sein des services publics a reçu le soutien d'une douzaine de partis de gauche. D'EELV au NPA, en passant par le PCF, la France insoumise ou Generation.s, tous ont signé une « déclaration unitaire » appelant à manifester. Mais Jean-Luc Mélenchon a prévenu sur BFM TV, il n'est pas là pour poser devant les objectifs avec ses homologues politiques...

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